Une épaisse colonne de fumée noire s’élève dans l’air. « Porgera en feu », titre le quotidien papouan-néo-guinéen du mardi 17 septembre Poste-Courrier, à propos d’une vallée dans les hautes terres du pays, dans la province centrale d’Enga, où une vague de « violence tribale » aurait fait « au moins 35 morts en deux jours », selon un responsable de la police.
« Le bilan humain est probablement plus proche de 50 personnes », corrige Mate Bagossy, conseiller humanitaire des Nations Unies pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, s’adressant àAl-Jazeera, « sur la base des informations fournies par les membres de la communauté et les autorités locales ».
Au cœur de ce conflit : la mine d’or de New Porgera, « d’une valeur de plusieurs milliards de kinas », spécifie le Poste-Courrier dans un article annonçant la fermeture du site (1 milliard de kina vaut 227 millions d’euros). Et pour cause : « L’escalade significative des conflits tribaux a gravement affecté ses employés. »
« De nombreuses maisons ont été rasées, des membres de la famille et des amis ont été tués ou blessés ; les gens ne peuvent pas dormir, ils ont peur. »
Le quotidien annonçait également, dans la matinée du 17 septembre, qu’un couvre-feu avait été imposé sur toute la vallée, assorti d’un blocus pour les non-résidents.
Des armes « entre de mauvaises mains »
Car derrière l’idée qu’il s’agit de « violence tribale » Derrière tout cela se cache la réalité d’un conflit beaucoup plus prosaïque autour de la mine de Porgera – qui, avant les violences larvées de ces dernières années, représentait plus de 10 % des exportations du pays.
« La situation s’est détériorée en raison de la présence de mineurs illégaux et de résidents illégaux qui attaquent les propriétaires traditionnels et sèment la terreur parmi les communautés locales », Notez-le Poste-Courrier.
« Les conflits tribaux sont fréquents dans les hautes terres de Papouasie-Nouvelle-Guinéereconnaît Al-Jazeera. Mais c’est l’afflux d’armes automatiques qui a rendu les affrontements plus meurtriers. Le site panarabe cite à l’appui de ces propos un policier selon lequel la vague de violence qui a éclaté ces deux derniers jours « a été amplifiée par la présence de plus de 100 armes de gros calibre tombées entre de mauvaises mains ».
De son côté, ABC News, Le site Internet du radiodiffuseur public australien insiste sur un troisième élément aggravant : « Les affrontements de ces derniers jours ont éclaté près du site d’un glissement de terrain massif à Enga le 24 mai. »
« Plus de 2 000 villageois ont été ensevelis et plusieurs centaines d’autres ont été déplacés, déstabilisant toute la région. »
Face à l’urgence, les autorités locales ont autorisé « un recours à la force mortelle », continue le Poste-Courrier : « Pour faire simple, cela signifie que si vous brandissez une arme dans un lieu public ou si vous menacez une autre personne, vous serez abattu. »
Une épaisse colonne de fumée noire s’élève dans l’air. « Porgera en feu », titre le quotidien papouan-néo-guinéen du mardi 17 septembre Poste-Courrier, à propos d’une vallée dans les hautes terres du pays, dans la province centrale d’Enga, où une vague de « violence tribale » aurait fait « au moins 35 morts en deux jours », selon un responsable de la police.
« Le bilan humain est probablement plus proche de 50 personnes », corrige Mate Bagossy, conseiller humanitaire des Nations Unies pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, s’adressant àAl-Jazeera, « sur la base des informations fournies par les membres de la communauté et les autorités locales ».
Au cœur de ce conflit : la mine d’or de New Porgera, « d’une valeur de plusieurs milliards de kinas », spécifie le Poste-Courrier dans un article annonçant la fermeture du site (1 milliard de kina vaut 227 millions d’euros). Et pour cause : « L’escalade significative des conflits tribaux a gravement affecté ses employés. »
« De nombreuses maisons ont été rasées, des membres de la famille et des amis ont été tués ou blessés ; les gens ne peuvent pas dormir, ils ont peur. »
Le quotidien annonçait également, dans la matinée du 17 septembre, qu’un couvre-feu avait été imposé sur toute la vallée, assorti d’un blocus pour les non-résidents.
Des armes « entre de mauvaises mains »
Car derrière l’idée qu’il s’agit de « violence tribale » Derrière tout cela se cache la réalité d’un conflit beaucoup plus prosaïque autour de la mine de Porgera – qui, avant les violences larvées de ces dernières années, représentait plus de 10 % des exportations du pays.
« La situation s’est détériorée en raison de la présence de mineurs illégaux et de résidents illégaux qui attaquent les propriétaires traditionnels et sèment la terreur parmi les communautés locales », Notez-le Poste-Courrier.
« Les conflits tribaux sont fréquents dans les hautes terres de Papouasie-Nouvelle-Guinéereconnaît Al-Jazeera. Mais c’est l’afflux d’armes automatiques qui a rendu les affrontements plus meurtriers. Le site panarabe cite à l’appui de ces propos un policier selon lequel la vague de violence qui a éclaté ces deux derniers jours « a été amplifiée par la présence de plus de 100 armes de gros calibre tombées entre de mauvaises mains ».
De son côté, ABC News, Le site Internet du radiodiffuseur public australien insiste sur un troisième élément aggravant : « Les affrontements de ces derniers jours ont éclaté près du site d’un glissement de terrain massif à Enga le 24 mai. »
« Plus de 2 000 villageois ont été ensevelis et plusieurs centaines d’autres ont été déplacés, déstabilisant toute la région. »
Face à l’urgence, les autorités locales ont autorisé « un recours à la force mortelle », continue le Poste-Courrier : « Pour faire simple, cela signifie que si vous brandissez une arme dans un lieu public ou si vous menacez une autre personne, vous serez abattu. »