jeIl fut un temps où le géant italien du pneumatique Pirelli ne jurait que par la Chine. A tel point que le fleuron industriel fondé en 1872 à Milan par Giovanni Battista Pirelli tomba un jour sous l’influence de Pékin. En 2015, le patron Marco Tronchetti Provera, alors gendre de Leopoldo Pirelli (petit-fils de Giovanni), vendit une participation importante de Pirelli au conglomérat chinois Sinochem afin de réduire la dette du groupe.
Après l’arrivée de Geely sur Volvo et celle de Dongfeng sur PSA, Pékin a de nouveau montré les dents. L’alliance devait permettre à Pirelli d’avancer plus vite dans l’Empire du Milieu que ses concurrents Michelin, Goodyear et Bridgestone. “Cela a permis à Pirelli de rester à la pointe du marché et de soutenir les constructeurs automobiles premium présents en Chine”, a-t-il ajouté.