A Copenhague, la peur est désormais palpable dans les quartiers de gangs danois, comme Blagards Plads et Lundtoftegade à Norrebro (un quartier mi-ouvrier, mi-bobo, à 3 kilomètres de la place de l’Hôtel de Ville). Cette peur s’est propagée dans les rues avec de nombreux adolescents désespérés venus de Suède, apparemment envoyés pour des missions meurtrières dans la capitale danoise, pistolets à la ceinture et grenades à la poche.
Politique Il a récemment été question de la situation locale auprès de la police, des éducateurs de rue, des habitants et des personnes travaillant dans le quartier. Beaucoup ont souhaité garder l’anonymat.
Marc Johannson, responsable des éducateurs de rue à Norrebro et ancien employé du district, dit que ses collègues ont remarqué cette peur. « Il est évident que les jeunes du quartier sont très inquiets en ce moment, à cause de ce qui pourrait arriver. Ils ont peur d’être pris pour cible ou d’avoir une explosion », a-t-il ajouté. il dit.
Les jeunes armés suédois suscitent la peur que tout le monde ressent depuis la couverture médiatique des violentes missions meurtrières en Suède, où des mères, des petites amies et des proches de membres de gangs ont été tuées.
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Fondée en 1884, Politique est aujourd’hui un journal de centre-gauche qui se donne encore l’image d’un certain «radicalisme culturel” Son slogan est « Le journal vivant », mais ça pourrait être « Le journal qui divise ». Soit on l’aime Politiqueou on adore le détester. Ce quotidien social-libéral compte de merveilleux auteurs, dont beaucoup sont connus pour leur humour. Les lecteurs, qui appartiennent à la classe moyenne supérieure et vivent principalement à Copenhague, l’apprécient aussi parce qu’il couvre tous les types de cultures – du hip-hop à l’architecture. Mais ils aiment surtout Politique pour la même raison que d’autres le détestent : son côté militant, qui, pour certains, va jusqu’à la provocation. Le journal n’hésite par exemple pas, si le sujet l’exige, à montrer des personnes dénudées – et souvent pas très belles.
En 2010, Politique a présenté ses excuses à huit organisations musulmanes pour avoir publié, comme son concurrent Poste de Jyllands, caricatures du prophète Mahomet. Cette approche a été vivement critiquée par l’ensemble du monde médiatique et politique du royaume, qui estimait qu’il ne fallait pas renoncer à la liberté d’expression. Mais ce genre de critiques n’a jamais dérangé Politique, qui poursuit son action militante.
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A Copenhague, la peur est désormais palpable dans les quartiers de gangs danois, comme Blagards Plads et Lundtoftegade à Norrebro (un quartier mi-ouvrier, mi-bobo, à 3 kilomètres de la place de l’Hôtel de Ville). Cette peur s’est propagée dans les rues avec de nombreux adolescents désespérés venus de Suède, apparemment envoyés pour des missions meurtrières dans la capitale danoise, pistolets à la ceinture et grenades à la poche.
Politique Il a récemment été question de la situation locale auprès de la police, des éducateurs de rue, des habitants et des personnes travaillant dans le quartier. Beaucoup ont souhaité garder l’anonymat.
Marc Johannson, responsable des éducateurs de rue à Norrebro et ancien employé du district, dit que ses collègues ont remarqué cette peur. « Il est évident que les jeunes du quartier sont très inquiets en ce moment, à cause de ce qui pourrait arriver. Ils ont peur d’être pris pour cible ou d’avoir une explosion », a-t-il ajouté. il dit.
Les jeunes armés suédois suscitent la peur que tout le monde ressent depuis la couverture médiatique des violentes missions meurtrières en Suède, où des mères, des petites amies et des proches de membres de gangs ont été tuées.
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Fondée en 1884, Politique est aujourd’hui un journal de centre-gauche qui se donne encore l’image d’un certain «radicalisme culturel” Son slogan est « Le journal vivant », mais ça pourrait être « Le journal qui divise ». Soit on l’aime Politiqueou on adore le détester. Ce quotidien social-libéral compte de merveilleux auteurs, dont beaucoup sont connus pour leur humour. Les lecteurs, qui appartiennent à la classe moyenne supérieure et vivent principalement à Copenhague, l’apprécient aussi parce qu’il couvre tous les types de cultures – du hip-hop à l’architecture. Mais ils aiment surtout Politique pour la même raison que d’autres le détestent : son côté militant, qui, pour certains, va jusqu’à la provocation. Le journal n’hésite par exemple pas, si le sujet l’exige, à montrer des personnes dénudées – et souvent pas très belles.
En 2010, Politique a présenté ses excuses à huit organisations musulmanes pour avoir publié, comme son concurrent Poste de Jyllands, caricatures du prophète Mahomet. Cette approche a été vivement critiquée par l’ensemble du monde médiatique et politique du royaume, qui estimait qu’il ne fallait pas renoncer à la liberté d’expression. Mais ce genre de critiques n’a jamais dérangé Politique, qui poursuit son action militante.
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