LIBAN – Interviewé sur la corniche de Beyrouth, Hassan Cheaitani peine à trouver ses mots. « Ce qui s’est passé hier nous a choqués, c’était inimaginable. La façon dont les gens ont été déchirés devant vous… »respire le marchand libanais, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article. Mardi 17 septembre, des centaines de téléavertisseurs détenus notamment par des membres du Hezbollah ont explosé simultanément. Le bilan provisoire est lourd : 12 morts et plus de 2 800 blessés, dont 200 dans un état critique.
« Je n’ai jamais rien vu de tel de ma vie. »Moussa, un habitant de la banlieue sud de la capitale, a déclaré à l’AFP, demandant à être identifié uniquement par son prénom. « Ma femme et moi allions chez le médecin, et soudain, ça a explosé (…). J’ai trouvé des gens allongés par terre devant moi. »il dit. « Les gens ne savaient pas ce qui se passait. »
L’attaque a provoqué des scènes de chaos à travers le Liban. Dans un hôpital de la banlieue sud de Beyrouth, un correspondant de l’AFP a vu des blessés soignés sur un parking, sur des matelas posés à même le sol et des brancards couverts de sang. Dans des tentes installées à la hâte sous un pont de la banlieue sud de Beyrouth, des centaines de personnes se sont rassemblées pour donner leur sang, au son des sirènes des ambulances.
Des téléavertisseurs appartenant à des membres du Hezbollah
Au lendemain de l’attaque, le gouvernement libanais et le Hezbollah ont accusé Israël d’être derrière l’attaque. Mais ni la responsabilité d’Israël ni la cause matérielle des explosions n’ont pu être vérifiées de manière indépendante à ce stade.
Le Hezbollah, qui échange depuis près d’un an des tirs avec Israël en soutien au Hamas palestinien à Gaza, avait demandé à ses membres de ne pas utiliser leurs téléphones portables pour contrecarrer toute tentative d’espionnage et d’ingérence israélienne.
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« Je n’ai jamais rien vu de tel de ma vie. »Moussa, un habitant de la banlieue sud de la capitale, a déclaré à l’AFP, demandant à être identifié uniquement par son prénom. « Ma femme et moi allions chez le médecin, et soudain, ça a explosé (…). J’ai trouvé des gens allongés par terre devant moi. »il dit. « Les gens ne savaient pas ce qui se passait. »
L’attaque a provoqué des scènes de chaos à travers le Liban. Dans un hôpital de la banlieue sud de Beyrouth, un correspondant de l’AFP a vu des blessés soignés sur un parking, sur des matelas posés à même le sol et des brancards couverts de sang. Dans des tentes installées à la hâte sous un pont de la banlieue sud de Beyrouth, des centaines de personnes se sont rassemblées pour donner leur sang, au son des sirènes des ambulances.
Des téléavertisseurs appartenant à des membres du Hezbollah
Au lendemain de l’attaque, le gouvernement libanais et le Hezbollah ont accusé Israël d’être derrière l’attaque. Mais ni la responsabilité d’Israël ni la cause matérielle des explosions n’ont pu être vérifiées de manière indépendante à ce stade.
Le Hezbollah, qui échange depuis près d’un an des tirs avec Israël en soutien au Hamas palestinien à Gaza, avait demandé à ses membres de ne pas utiliser leurs téléphones portables pour contrecarrer toute tentative d’espionnage et d’ingérence israélienne.
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