Le président de la Cour des comptes juge la situation des finances publiques françaises « vraiment préoccupante ».
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Pierre Moscovici rejoint Michel Barnier. Le premier prĂ©sident de la Cour des comptes fait le mĂŞme constat que le Premier ministre et les juges “vraiment inquiĂ©tant” la situation des finances publiques françaises. L’objectif du gouvernement sortant est de rĂ©duire le dĂ©ficit public Ă 5,1% du PIB en 2024 “ne sera pas atteint”a assurĂ© Pierre Moscovici, devant la commission des Finances de l’AssemblĂ©e nationale, mercredi 18 septembre.
Il a notamment citĂ© certaines recettes fiscales qui risquent d’ĂŞtre infĂ©rieures aux prĂ©visions, l’augmentation des dĂ©penses des collectivitĂ©s locales et les Ă©conomies non rĂ©alisĂ©es. « Je pense aussi que le budget 2025 sera probablement le plus dĂ©licat ou l’un des plus dĂ©licats de la Ve RĂ©publique »il a continuĂ©. « Quelles que soient (…) les options politiques des diffĂ©rentes forces en prĂ©sence au Parlement, (…), la France doit dĂ©sormais impĂ©rativement rĂ©duire son dĂ©ficit public et inscrire la dette sur une trajectoire descendante »il l’a dit aux dĂ©putĂ©s.
« Il est impĂ©ratif de dire la vĂ©ritĂ© aux Français Ă travers le projet de loi de finances Ȉ savoir le projet de budget pour 2025 qui devrait ĂŞtre prĂ©sentĂ© au Parlement dĂ©but octobre, “ensuite le plan budgĂ©taire national Ă moyen terme que le gouvernement doit transmettre Ă la Commission (EuropĂ©en) quelques jours plus tard”a soulignĂ© Pierre Moscovici.
En outre, le prĂ©sident de la Cour des comptes a jugĂ© « ni possible ni souhaitable » ramener le dĂ©ficit public sous les 3% du PIB en 2027, objectif rĂ©cemment rĂ©affirmĂ© par le ministre dĂ©missionnaire de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. Revenir Ă 3% en 2029, afin de respecter les règles budgĂ©taires europĂ©ennes, “ça me semble plus raisonnable”conclut-il.
Le président de la Cour des comptes juge la situation des finances publiques françaises « vraiment préoccupante ».
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Pierre Moscovici rejoint Michel Barnier. Le premier prĂ©sident de la Cour des comptes fait le mĂŞme constat que le Premier ministre et les juges “vraiment inquiĂ©tant” la situation des finances publiques françaises. L’objectif du gouvernement sortant est de rĂ©duire le dĂ©ficit public Ă 5,1% du PIB en 2024 “ne sera pas atteint”a assurĂ© Pierre Moscovici, devant la commission des Finances de l’AssemblĂ©e nationale, mercredi 18 septembre.
Il a notamment citĂ© certaines recettes fiscales qui risquent d’ĂŞtre infĂ©rieures aux prĂ©visions, l’augmentation des dĂ©penses des collectivitĂ©s locales et les Ă©conomies non rĂ©alisĂ©es. « Je pense aussi que le budget 2025 sera probablement le plus dĂ©licat ou l’un des plus dĂ©licats de la Ve RĂ©publique »il a continuĂ©. « Quelles que soient (…) les options politiques des diffĂ©rentes forces en prĂ©sence au Parlement, (…), la France doit dĂ©sormais impĂ©rativement rĂ©duire son dĂ©ficit public et inscrire la dette sur une trajectoire descendante »il l’a dit aux dĂ©putĂ©s.
« Il est impĂ©ratif de dire la vĂ©ritĂ© aux Français Ă travers le projet de loi de finances Ȉ savoir le projet de budget pour 2025 qui devrait ĂŞtre prĂ©sentĂ© au Parlement dĂ©but octobre, “ensuite le plan budgĂ©taire national Ă moyen terme que le gouvernement doit transmettre Ă la Commission (EuropĂ©en) quelques jours plus tard”a soulignĂ© Pierre Moscovici.
En outre, le prĂ©sident de la Cour des comptes a jugĂ© « ni possible ni souhaitable » ramener le dĂ©ficit public sous les 3% du PIB en 2027, objectif rĂ©cemment rĂ©affirmĂ© par le ministre dĂ©missionnaire de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. Revenir Ă 3% en 2029, afin de respecter les règles budgĂ©taires europĂ©ennes, “ça me semble plus raisonnable”conclut-il.