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Durée de la vidéo : 1 min
Pris dans une impasse, le promoteur immobilier, qui avait déjà perdu 400 personnes en un an et demi, a annoncé un plan social conséquent. Une décision difficile à prendre, selon le directeur général du groupe.
Il est le premier promoteur immobilier en France à être ébranlé par la crise de la construction. Nexity annonce un important plan social avec la suppression de 502 postes, alors que 400 personnes ont déjà quitté le groupe en un an et demi. « En tant que patron, ce n’est pas le premier geste que nous souhaitons faire. (…) Cette décision n’a pas été facile à prendre”a déclaré Véronique Bédague, directrice générale de Nexity.
« D’autres priorités que le logement »
Comme ses concurrents, le promoteur est pris en étau. D’une part, l’augmentation des coûts de construction et des réglementations environnementales plus strictes. De l’autre, la hausse des taux d’intérêt et la fin de certaines mesures fiscales. En conséquence, la demande de construction s’est effondrée. Selon le syndicaliste Emmanuel Brie, l’Etat aurait dû mieux soutenir le secteur : “Le gouvernement a pris d’autres priorités que le logement et a préféré transmettre moins d’aides publiques à ces secteurs”. Fin 2023, le nombre de logements commercialisés avait diminué d’un tiers par rapport à 2022.
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Pris dans une impasse, le promoteur immobilier, qui avait déjà perdu 400 personnes en un an et demi, a annoncé un plan social conséquent. Une décision difficile à prendre, selon le directeur général du groupe.
Il est le premier promoteur immobilier en France à être ébranlé par la crise de la construction. Nexity annonce un important plan social avec la suppression de 502 postes, alors que 400 personnes ont déjà quitté le groupe en un an et demi. « En tant que patron, ce n’est pas le premier geste que nous souhaitons faire. (…) Cette décision n’a pas été facile à prendre”a déclaré Véronique Bédague, directrice générale de Nexity.
« D’autres priorités que le logement »
Comme ses concurrents, le promoteur est pris en étau. D’une part, l’augmentation des coûts de construction et des réglementations environnementales plus strictes. De l’autre, la hausse des taux d’intérêt et la fin de certaines mesures fiscales. En conséquence, la demande de construction s’est effondrée. Selon le syndicaliste Emmanuel Brie, l’Etat aurait dû mieux soutenir le secteur : “Le gouvernement a pris d’autres priorités que le logement et a préféré transmettre moins d’aides publiques à ces secteurs”. Fin 2023, le nombre de logements commercialisés avait diminué d’un tiers par rapport à 2022.