En déplacement outre-Manche, le Premier ministre Gabriel Attal dévoilera cet après-midi cet après-midi cet ensemble de mesures destinées à calmer définitivement la colère agricole qui couve depuis janvier.
Le gouvernement a rendu publiques des mesures samedi “complémentaire” en faveur des agriculteurs, dans l’espoir de mettre fin définitivement à la crise qui a provoqué des blocages exceptionnels en début d’année et qui continue de couver chez les agriculteurs. Mais seront-ils suffisants ? Parmi ces mesures figurent la présentation promise “Mai commence” de la version définitive du plan de réduction des pesticides Ecophyto, mis entre parenthèses en raison de la crise agricole, de nouvelles aides de trésorerie pour les exploitations agricoles, l’accélération de 100 projets de stockage d’eau ou d’irrigation, et un plan d’aide à trois départements touchés par les crises climatiques (Pyrénées -Orientales, Aude, Hérault).
Le gouvernement confirme également que la réforme des retraites agricoles, dont la mise en œuvre technique a été débattue, s’appliquera en 2026. Le Premier ministre Gabriel Attal, de son côté, est attendu samedi dans la Manche à Pirou où il se rendra dans un «la foire aux buccins» puis une opération maraîchère. « Ces mesures supplémentaires, qui s’ajoutent aux 67 mesures que j’ai annoncées le 26 janvier, démontrent notre détermination à répondre aux besoins de nos agriculteurs », a précisé Gabriel Attal dans un communiqué, actualisant le décompte initial de 62 engagements. Quel que soit leur nombre exact et leur état d’avancement, ces mesures visent à mettre fin à la crise agricole historique de cet hiver, qui s’est poursuivie après les mobilisations organisées dans toute la France en janvier-février – jusqu’au Salon de l’agriculture où le chef de l’Etat était largement hué.
Après lecture du projet gouvernemental, les syndicats majoritaires FNSEA et Jeunes Agriculteurs jugent qu’une phase de travaux “fin” et promets d’être un «extrême vigilance» pour suivre leur mise en œuvre. Les deux syndicats « considérons désormais que la phase de travaux suite aux mobilisations commencées en novembre dernier touche à sa fin. La troisième phase de suivi de la mise en œuvre concrète de chacune des mesures s’ouvre désormais., ont-ils souligné dans un communiqué commun. Les syndicats appellent également « à tous les parlementaires de faire preuve de responsabilité pour traduire tous ces progrès dans les lois en cours d’examen ou à venir ».
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Retraites en 2026
Pour la trésorerie des agriculteurs, la banque publique d’investissement BPI France apportera de nouveaux financements d’au moins 100 millions d’euros sous forme de prêts personnels de trésorerie (jusqu’à 75 000 euros) ou de garanties de prêts auprès de banques privées. , par exemple, précise une source gouvernementale. Le gouvernement prévoit également d’augmenter le taux d’allègement de la taxe foncière sur les propriétés non bâties en cas de catastrophe climatique ou sanitaire.
A plus long terme, le gouvernement envisage de lancer un plan “accompagnant” pour les agriculteurs des Pyrénées-Orientales, de l’Aude et de l’Hérault, particulièrement touchés par la sécheresse, le gel ou les inondations, qui se verront attribuer 50 millions d’euros pour des projets d’adaptation au changement climatique et à l’évolution des filières locales.
Le gouvernement s’est également engagé à accélérer 50 projets de stockage d’eau agricole ou d’irrigation d’ici juin, et 50 autres d’ici fin 2024. Des types de projets très contestés par les associations environnementales. Le gouvernement a enfin confirmé la mise en œuvre de la réforme des retraites agricoles, dont le mode de calcul a fait débat, «à partir de 2026» sur les 25 meilleures années de carrière.
Lire aussi« Certains veulent détruire le paysan » : la misère quotidienne des agriculteurs « sous le joug » des normes et des contrôles
« Réponse globale »
Ces mesures «permettre réellement d’arriver à une réponse globale aux préoccupations exprimées par les agriculteurs et d’entrer dans une phase qui n’est plus celle de la mobilisation», soulignons-nous de source gouvernementale. Même si une potentielle rencontre entre les syndicats agricoles et Emmanuel Macron « Cela dépendra beaucoup de la réaction des différents syndicats à ce nouveau paquet », nous ajoutons. Certains syndicats agricoles évoquent une éventuelle rencontre avec le président le 2 mai, non confirmée à ce stade par l’Élysée. Une première rencontre prévue en mars avec Emmanuel Macron avait été reportée. L’Élysée avait annoncé que le président recevrait les syndicats «quand tout le travail réalisé par le gouvernement permettra au président de conclure la séquence».
Les députés doivent aussi examiner lundi selon Matignon le projet de loi d’orientation agricole, révisé après la crise. Avec des sujets comme la formation, les haies ou la révision du barème des sanctions en cas de dommages à la nature, il vise à accélérer l’arrivée de nouvelles générations d’agriculteurs, délestés de certaines contraintes environnementales.
Gabriel Attal a reçu à plusieurs reprises les syndicats agricoles qui, le 19 mars, lui avaient présenté cinq “blocs” priorités qui concernaient l’élevage, le stockage de l’eau et les pesticides, “compétitivité”, trésorerie et pensions agricoles. Le gouvernement et les agriculteurs ont « ont convergé vers une nouvelle stratégie » du plan Ecophyto 2030 qui sera publié “Mai commence” et reprend les engagements du gouvernement de s’appuyer désormais sur un indicateur européen, en lieu et place de celui français utilisé jusqu’à présent. Un changement de méthode dénoncé par plusieurs ONG qui reprochent à l’indicateur européen de différencier moins clairement la nocivité des pesticides.
En déplacement outre-Manche, le Premier ministre Gabriel Attal dévoilera cet après-midi cet après-midi cet ensemble de mesures destinées à calmer définitivement la colère agricole qui couve depuis janvier.
Le gouvernement a rendu publiques des mesures samedi “complémentaire” en faveur des agriculteurs, dans l’espoir de mettre fin définitivement à la crise qui a provoqué des blocages exceptionnels en début d’année et qui continue de couver chez les agriculteurs. Mais seront-ils suffisants ? Parmi ces mesures figurent la présentation promise “Mai commence” de la version définitive du plan de réduction des pesticides Ecophyto, mis entre parenthèses en raison de la crise agricole, de nouvelles aides de trésorerie pour les exploitations agricoles, l’accélération de 100 projets de stockage d’eau ou d’irrigation, et un plan d’aide à trois départements touchés par les crises climatiques (Pyrénées -Orientales, Aude, Hérault).
Le gouvernement confirme également que la réforme des retraites agricoles, dont la mise en œuvre technique a été débattue, s’appliquera en 2026. Le Premier ministre Gabriel Attal, de son côté, est attendu samedi dans la Manche à Pirou où il se rendra dans un «la foire aux buccins» puis une opération maraîchère. « Ces mesures supplémentaires, qui s’ajoutent aux 67 mesures que j’ai annoncées le 26 janvier, démontrent notre détermination à répondre aux besoins de nos agriculteurs », a précisé Gabriel Attal dans un communiqué, actualisant le décompte initial de 62 engagements. Quel que soit leur nombre exact et leur état d’avancement, ces mesures visent à mettre fin à la crise agricole historique de cet hiver, qui s’est poursuivie après les mobilisations organisées dans toute la France en janvier-février – jusqu’au Salon de l’agriculture où le chef de l’Etat était largement hué.
Après lecture du projet gouvernemental, les syndicats majoritaires FNSEA et Jeunes Agriculteurs jugent qu’une phase de travaux “fin” et promets d’être un «extrême vigilance» pour suivre leur mise en œuvre. Les deux syndicats « considérons désormais que la phase de travaux suite aux mobilisations commencées en novembre dernier touche à sa fin. La troisième phase de suivi de la mise en œuvre concrète de chacune des mesures s’ouvre désormais., ont-ils souligné dans un communiqué commun. Les syndicats appellent également « à tous les parlementaires de faire preuve de responsabilité pour traduire tous ces progrès dans les lois en cours d’examen ou à venir ».
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Retraites en 2026
Pour la trésorerie des agriculteurs, la banque publique d’investissement BPI France apportera de nouveaux financements d’au moins 100 millions d’euros sous forme de prêts personnels de trésorerie (jusqu’à 75 000 euros) ou de garanties de prêts auprès de banques privées. , par exemple, précise une source gouvernementale. Le gouvernement prévoit également d’augmenter le taux d’allègement de la taxe foncière sur les propriétés non bâties en cas de catastrophe climatique ou sanitaire.
A plus long terme, le gouvernement envisage de lancer un plan “accompagnant” pour les agriculteurs des Pyrénées-Orientales, de l’Aude et de l’Hérault, particulièrement touchés par la sécheresse, le gel ou les inondations, qui se verront attribuer 50 millions d’euros pour des projets d’adaptation au changement climatique et à l’évolution des filières locales.
Le gouvernement s’est également engagé à accélérer 50 projets de stockage d’eau agricole ou d’irrigation d’ici juin, et 50 autres d’ici fin 2024. Des types de projets très contestés par les associations environnementales. Le gouvernement a enfin confirmé la mise en œuvre de la réforme des retraites agricoles, dont le mode de calcul a fait débat, «à partir de 2026» sur les 25 meilleures années de carrière.
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« Réponse globale »
Ces mesures «permettre réellement d’arriver à une réponse globale aux préoccupations exprimées par les agriculteurs et d’entrer dans une phase qui n’est plus celle de la mobilisation», soulignons-nous de source gouvernementale. Même si une potentielle rencontre entre les syndicats agricoles et Emmanuel Macron « Cela dépendra beaucoup de la réaction des différents syndicats à ce nouveau paquet », nous ajoutons. Certains syndicats agricoles évoquent une éventuelle rencontre avec le président le 2 mai, non confirmée à ce stade par l’Élysée. Une première rencontre prévue en mars avec Emmanuel Macron avait été reportée. L’Élysée avait annoncé que le président recevrait les syndicats «quand tout le travail réalisé par le gouvernement permettra au président de conclure la séquence».
Les députés doivent aussi examiner lundi selon Matignon le projet de loi d’orientation agricole, révisé après la crise. Avec des sujets comme la formation, les haies ou la révision du barème des sanctions en cas de dommages à la nature, il vise à accélérer l’arrivée de nouvelles générations d’agriculteurs, délestés de certaines contraintes environnementales.
Gabriel Attal a reçu à plusieurs reprises les syndicats agricoles qui, le 19 mars, lui avaient présenté cinq “blocs” priorités qui concernaient l’élevage, le stockage de l’eau et les pesticides, “compétitivité”, trésorerie et pensions agricoles. Le gouvernement et les agriculteurs ont « ont convergé vers une nouvelle stratégie » du plan Ecophyto 2030 qui sera publié “Mai commence” et reprend les engagements du gouvernement de s’appuyer désormais sur un indicateur européen, en lieu et place de celui français utilisé jusqu’à présent. Un changement de méthode dénoncé par plusieurs ONG qui reprochent à l’indicateur européen de différencier moins clairement la nocivité des pesticides.