Net ne l’appelez pas “Ehpad”, mais “maison à vivre”. Au milieu des scandales qui ont émaillé le petit secteur des maisons de retraite et d’aide à la personne, une maison d’optimistes invétérés semble se démarquer. Au cœur du quartier de La Blancarde, dans le 12eet quartier de Marseille, Les Jardins d’Haïti casse tous les codes. « En plus d’être une maison de retraite, nous sommes une crèche, une école de musique, un espace de coworking, « Nous avons aussi des logements pour étudiants », explique Laurent Boucraut, directeur de l’établissement créé dans les années 1950 par son arrière-grand-mère.
Lorsqu’il a pris les rênes de l’établissement, le jeune quadragénaire a tout de suite voulu développer ce concept de « maison à vivre ». « Cela nous a coûté 8 millions d’euros pour rénover l’établissement et l’agrandir. » Et les travaux se remarquent dès le passage dans le hall d’entrée. Exit les murs froids, à dominante bleu et blanc, d’une maison de retraite classique, remplacés par des couleurs chaudes mêlant vert et beige. Des canapés dans les allées ont remplacé les couloirs vides. « On s’est amusé à chercher des meubles qui pourraient ressembler à ce qu’on a chez nous ou chez nos amis », raconte ce directeur aux allures de surfeur, avec ses longs cheveux châtain clair.
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« Faites de cet endroit une place de village »
La « maison à vivre » ne pouvait être qu’une jolie brochure mar (…) Lire la suite