ISRAEL – « Nous choisissons la vie plutôt qu’une guerre totale et sans fin. » Les familles des otages du Hamas capturés lors de l’attaque du 7 octobre ont manifesté ce jeudi 19 septembre à Tel-Aviv pour dénoncer la stratégie de leurs dirigeants. Ces deux derniers jours, des attaques ont ciblé le Liban et plus spécifiquement des membres du Hezbollah, faisant des dizaines de morts et plus de 3 000 blessés selon les autorités libanaises dans une série d’explosions. Alors qu’Israël n’a pas commenté cette opération, qui était manifestement coordonnée et préparée de longue date, le ministre de la Défense Yoav Gallant a assuré dans la foulée que « l’opération a été menée de manière très stricte et de manière très stricte ». centre de gravité ” de la guerre est ” se déplacer vers le nord “.
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Une stratégie contestée par les proches des otages descendus dans la rue, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article. Ils manifestent régulièrement pour critiquer la politique de Benjamin Netanyahu et de son gouvernement, l’accusant de ne pas tout faire pour conclure un accord permettant la libération des otages.
” Nous réalisons nos tâches simultanément »
Les principaux objectifs affichés jusqu’ici par Israël ont été la destruction du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et le retour des otages retenus dans l’enclave palestinienne depuis l’attaque sanglante du mouvement islamiste, qui a déclenché cette résurgence de la guerre à Gaza.
Depuis la reprise des affrontements, le Hezbollah a ouvert un front à la frontière avec Israël, en geste de soutien au Hamas. « Nous accomplissons nos tâches simultanément » au nord et au sud, et « Notre mission est claire : assurer le retour en toute sécurité des habitants du Nord dans leurs foyers »“C’est ce que j’ai fait, a défendu Yoav Gallant, le ministre israélien de la Défense. Ces propos ont été repris par le Premier ministre et le chef d’état-major israélien, le général Herzi Halevi, dans des déclarations séparées.
Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre, 97 sont toujours détenues à Gaza, dont 33 sont considérées comme mortes par l’armée israélienne.
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