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Éditorial Châteaubriant
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La péniche Cap Vert est amarrée sur les berges de Blain depuis des années. Le lundi 16 septembre, vers 16h30, la péniche revenait d’une journée de navigation avec un groupe très joyeux, loin de se douter des difficultés de l’association qui gère la péniche.
Construite entièrement par des bénévoles il y a plus de 25 ans, la péniche est équipée (ascenseur, lits médicalisés, salle de bain PMR, etc.) pour accueillir les personnes à mobilité réduitequel que soit leur handicap, pour des déplacements d’une journée ou plus sur le canal de Nantes à Brest.
Un chaton ouvert en ligne
La péniche, qui navigue encore cette semaine, prendra ensuite congé. Mais pourra-t-elle naviguer à nouveau en avril prochain ? L’association Cap Vert a donc décidé de lancer un appel à l’aide avec une campagne de collecte de fonds.
« Vous pouvez nous aider soit en faisant un don, soit en parlant de cette campagne autour de vous. Les entreprises qui souhaitent nous sponsoriser sont les bienvenues. »
Un projet de 20 000 euros
« Pour pouvoir continuer à naviguer la saison prochaine, des travaux sont nécessaires, comme le carénage. Il faut aussi investir dans l’achat d’un groupe électrogène », explique Gabriel Boscher, président de l’association Cap Vert.
L’équilibre budgétaire de l’association a été mis à mal par la période Covid et les fermetures du canal. Les travaux de réaménagement, à réaliser tous les cinq ans, représentent un coût de 20 000 €.
Pour cela, la péniche est mise en cale sèche et nettoyée. Les éventuelles réparations de la coque sont effectuées, avant l’application de couches de peinture spéciales. Tout cela est indispensable pour assurer la pérennité de notre permis Bateau à Passagers. Sans ce sésame, plus de croisières sur le canal.
Un générateur à changer s’ajoute également à la liste des travaux.
L’association a demandé des aides pour mener à bien ces aménagements. « La ville de Nantes nous a accordé 1 000 €, le conseil départemental rien, et nous attendons le conseil régional. Nous avons l’hiver à passer, c’est problématique », reconnaît Gabriel Boscher.
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