Les milliers de bips et de talkies-walkies piégés appartenant aux membres du Hezbollah, qui ont tué 37 personnes et blessé près de 3 000 personnes les 17 et 18 septembre, selon un dernier rapport, ont été fabriqués et livrés au parti islamiste par des sociétés écrans créées par l’État hébreu, a indiqué le ministère de la Défense. Le New York Times.
Officiellement, au moins trois entreprises, dont deux constructeurs asiatiques, sont au centre de cette affaire d’espionnage et de cette tempête médiatique sans précédent : une société japonaise, Icom, une société taïwanaise, Gold Apollo et une société hongroise, BAC Consulting.
Si Gold Apollo a nié toute responsabilité et renvoyé la balle dans le camp de l’entreprise hongroise, cette dernière a également nié être à l’origine de la fabrication de ces appareils importés en masse par le Hezbollah il y a environ cinq mois.
« Il semble que BAC Consulting ait signé un contrat pour produire les appareils pour le compte de Gold Apollo. En fait, il s’agissait d’une société de façade israélienne »explique le Le New York Timesqui a interrogé trois sources des services de renseignements israéliens informées de l’opération.
« Au moins deux autres sociétés écrans ont également été créées pour masquer la véritable identité des personnes qui ont créé