« Pour la première fois depuis près de 30 ans, les Teamsters ne soutiendront pas de candidat à la présidence, une déception pour le Parti démocrate, qui compte sur le soutien du syndicat depuis des années », rapporté mercredi 18 septembre Le Washington Post.
Il s’agit en effet de l’un des syndicats les plus puissants des Etats-Unis, regroupant plus d’un million de membres, chauffeurs routiers mais aussi autres travailleurs des transports et des entrepôts. Une organisation profondément divisée face au vote du 5 novembre, constate le journal de la capitale fédérale.
« Deux sondages auprès des membres des Teamsters publiés mercredi montrent une large base de soutien à Donald Trump », même si leur méthodologie est contestée. « Alors que plusieurs puissantes fédérations locales, ainsi que l’Association nationale des Teamsters noirs, ont conseillé à leurs membres de voter pour Kamala Harris, rompant ainsi avec la direction. »
Deux lignes opposées sur le syndicalisme
Le vice-président démocrate est venu, lundi 16 septembre, rencontrer les dirigeants des Teamsters pour tenter d’obtenir le soutien de l’organisation, soulignant les mesures prises depuis quatre ans. « L’administration de Joe Biden et Kamala Harris est considérée par de nombreux historiens comme la plus pro-syndicale de l’histoire récente », souligne Le Washington Post, tandis que Donald Trump, même s’il dit « favorable aux employés », a mené une politique et procédé à des nominations qui ont « a considérablement réduit le pouvoir des syndicats. »
La plupart des principaux syndicats ont également apporté leur soutien à Kamala Harris, qui compte sur le soutien du principal groupe syndical, l’AFL-CIO.
Néanmoins, le président des Teamsters, Sean O’Brien, s’est rapproché des républicains de Donald Trump, s’exprimant même lors de la convention du parti en juillet, « une première pour un dirigeant syndical ». Assez pour provoquer « un tollé des Teamsters progressistes (…) ainsi que des démocrates à Washington. »
Comme rappelé Le New York Times, « L’ancien président a fait de gros efforts pour s’attirer les faveurs de Sean O’Brien, en l’invitant dans son club de Mar-a-Lago et dans sa résidence privée cet été et en lui offrant l’apparition en prime time qu’il souhaitait à la convention républicaine. » L’annonce du 18 septembre récompense cette stratégie.
« Pour la première fois depuis près de 30 ans, les Teamsters ne soutiendront pas de candidat à la présidence, une déception pour le Parti démocrate, qui compte sur le soutien du syndicat depuis des années », rapporté mercredi 18 septembre Le Washington Post.
Il s’agit en effet de l’un des syndicats les plus puissants des Etats-Unis, regroupant plus d’un million de membres, chauffeurs routiers mais aussi autres travailleurs des transports et des entrepôts. Une organisation profondément divisée face au vote du 5 novembre, constate le journal de la capitale fédérale.
« Deux sondages auprès des membres des Teamsters publiés mercredi montrent une large base de soutien à Donald Trump », même si leur méthodologie est contestée. « Alors que plusieurs puissantes fédérations locales, ainsi que l’Association nationale des Teamsters noirs, ont conseillé à leurs membres de voter pour Kamala Harris, rompant ainsi avec la direction. »
Deux lignes opposées sur le syndicalisme
Le vice-président démocrate est venu, lundi 16 septembre, rencontrer les dirigeants des Teamsters pour tenter d’obtenir le soutien de l’organisation, soulignant les mesures prises depuis quatre ans. « L’administration de Joe Biden et Kamala Harris est considérée par de nombreux historiens comme la plus pro-syndicale de l’histoire récente », souligne Le Washington Post, tandis que Donald Trump, même s’il dit « favorable aux employés », a mené une politique et procédé à des nominations qui ont « a considérablement réduit le pouvoir des syndicats. »
La plupart des principaux syndicats ont également apporté leur soutien à Kamala Harris, qui compte sur le soutien du principal groupe syndical, l’AFL-CIO.
Néanmoins, le président des Teamsters, Sean O’Brien, s’est rapproché des républicains de Donald Trump, s’exprimant même lors de la convention du parti en juillet, « une première pour un dirigeant syndical ». Assez pour provoquer « un tollé des Teamsters progressistes (…) ainsi que des démocrates à Washington. »
Comme rappelé Le New York Times, « L’ancien président a fait de gros efforts pour s’attirer les faveurs de Sean O’Brien, en l’invitant dans son club de Mar-a-Lago et dans sa résidence privée cet été et en lui offrant l’apparition en prime time qu’il souhaitait à la convention républicaine. » L’annonce du 18 septembre récompense cette stratégie.