LL’attaque spectaculaire contre le Hezbollah, qu’il impute à Israël, n’est que le dernier épisode d’un conflit plus vaste qui fait rage depuis plus de 11 mois entre les deux ennemis.
Le Hezbollah affirme avoir déclenché les hostilités le 8 octobre par des tirs de roquettes sur le nord d’Israël, provoquant des représailles israéliennes contre le sud du Liban. Son objectif affiché est de soulager le front de Gaza en solidarité avec le Hamas et la population de l’enclave palestinienne.
À LIRE AUSSI Israël-Hezbollah : la guerre à venirSi les échanges de tirs se sont d’abord limités à la frontière, les affrontements se sont ensuite étendus en profondeur au territoire libanais. Depuis le début de l’année, l’armée israélienne a pris le dessus sur son adversaire en éliminant une trentaine de hauts responsables du Hezbollah, sans que le mouvement islamiste chiite, qui règne en maître au Liban et reste soucieux d’éviter une guerre ouverte avec Israël, ne réponde avec la même ampleur.
80 000 personnes déplacées en Israël
Ce conflit de basse intensité a tout de même fait plus de 600 morts au Liban, dont au moins 450 combattants du Hezbollah, 141 victimes civiles, et plus de 100 000 déplacés. Côté israélien, 24 militaires et 26 civils ont été tués. Pour la première fois dans l’histoire d’Israël, 80 000 personnes ont été évacuées du nord du pays. Depuis le 7 octobre 2023, ces Israéliens ne tolèrent plus la présence de l’autre côté de la frontière (…) Lire la suite