Un petit exploit pour le club finistérien qui remporte le premier match de son histoire dans la reine des compétitions européennes aux dépens du Sturm Graz (2-1).
Avec audace, courage et combativité, Brest a réussi son entrée sur la plus grande scène continentale en battant les Autrichiens du Sturm Graz (2-1) pour la première journée de la Ligue des champions, jeudi, à Guingamp. Attendus au tournant, les Brestois ont été à la hauteur de l’événement, n’ayant aucun complexe, ne surjouant pas, mettant le bon dosage d’application et de folie.
Même l’hymne de la Ligue des champions, gratté par une sono crépitante avant le match, n’a pas refroidi l’enthousiasme des Finistériens qui ont retrouvé les vertus collectives qui leur ont permis de rejoindre le gotha de l’Europe pour au moins une saison. Eric Roy avait fait des choix forts au coup d’envoi en titularisant Soumaïla Coulibaly, le jeune défenseur de 20 ans prêté par le Borussia Dortmund, et qui n’avait joué que 16 minutes avec sa nouvelle équipe à son actif.
Roy avait également décidé de débuter sans Romain Del Castillo, entré seulement après l’heure de jeu, mais avec l’expérimenté Jordan Amavi, même si ses performances depuis le début de saison ont parfois laissé à désirer. Pour affronter une équipe bien plus expérimentée qu’eux et qui évolue en bloc défensif compact, avec beaucoup de pression, Brest avait un plan de jeu simple.
Une égalisation vite digérée
N’hésitant pas à utiliser le jeu long vers les têtes de Ludovic Ajorque ou Abdallah Sima pour casser la pression, les Ty Zef ont aussi souvent renversé le jeu pour trouver des joueurs isolés côté opposé. Ils n’ont pas tout contrôlé, évidemment, et ils ont même eu de vrais moments faibles, vers la demi-heure de jeu, puis au cœur de la seconde période, où ils ont donné le ballon beaucoup trop vite. Face au jeu très brouillon des Autrichiens, qui ont écopé de six cartons jaunes, dont un devenu rouge, mais aussi extrêmement rapides dans les transitions offensives, ils ont même été parfois à la limite.
L’égalisation fut aussi le fruit de ces fautes et d’un petit accès de naïveté. Sur un corner en leur faveur, dans le temps additionnel de la première mi-temps, et alors qu’ils avaient repris le contrôle du débat, ils furent peut-être gourmands en cherchant un deuxième but et la contre-attaque éclair qui suivit se termina par un malheureux but contre son camp d’Edimilson Fernandes (1-1, 45+1).
Réalisme précieux
La capacité qu’ils ont eu à ne pas se laisser abattre par ce scénario noir et à revenir dans le droit chemin est aussi à mettre au crédit de cette équipe. Mais dans un Roudourou où les 15 000 supporters brestois semblaient eux aussi avoir très vite trouvé leurs marques, les Bretons ont surtout fait preuve d’un réalisme précieux à ce niveau de la compétition en marquant à deux reprises sans s’être créé beaucoup d’occasions jusque-là.
Le premier but, d’une demi-volée fouettée par Hugo Magnetti, à l’entrée de la surface, sur une longue touche de Kenny Lala mal repoussée par Graz, a été un chef-d’œuvre digne de l’occasion (1-0, 23e). Le deuxième, sur une déviation d’Ajorque pour Sima, a permis aux Sénégalais de doubler la mise d’une frappe acrobatique en pivot aux six mètres (2-1, 56e). Le score de 2-1 laissera même, paradoxalement, un peu de frustration aux Brestois qui auraient pu alourdir le score par deux de leurs remplaçants, Kamory Doumbia (88e) ou Jonas Martin (90e, 90+4), qui a déchiré son maillot de rage. Mais Brest pourra aller à Salzbourg, autre club autrichien, avec appétit dans quinze jours, pour poursuivre une aventure où ils ont tout à gagner.
Un petit exploit pour le club finistérien qui remporte le premier match de son histoire dans la reine des compétitions européennes aux dépens du Sturm Graz (2-1).
Avec audace, courage et combativité, Brest a réussi son entrée sur la plus grande scène continentale en battant les Autrichiens du Sturm Graz (2-1) pour la première journée de la Ligue des champions, jeudi, à Guingamp. Attendus au tournant, les Brestois ont été à la hauteur de l’événement, n’ayant aucun complexe, ne surjouant pas, mettant le bon dosage d’application et de folie.
Même l’hymne de la Ligue des champions, gratté par une sono crépitante avant le match, n’a pas refroidi l’enthousiasme des Finistériens qui ont retrouvé les vertus collectives qui leur ont permis de rejoindre le gotha de l’Europe pour au moins une saison. Eric Roy avait fait des choix forts au coup d’envoi en titularisant Soumaïla Coulibaly, le jeune défenseur de 20 ans prêté par le Borussia Dortmund, et qui n’avait joué que 16 minutes avec sa nouvelle équipe à son actif.
Roy avait également décidé de débuter sans Romain Del Castillo, entré seulement après l’heure de jeu, mais avec l’expérimenté Jordan Amavi, même si ses performances depuis le début de saison ont parfois laissé à désirer. Pour affronter une équipe bien plus expérimentée qu’eux et qui évolue en bloc défensif compact, avec beaucoup de pression, Brest avait un plan de jeu simple.
Une égalisation vite digérée
N’hésitant pas à utiliser le jeu long vers les têtes de Ludovic Ajorque ou Abdallah Sima pour casser la pression, les Ty Zef ont aussi souvent renversé le jeu pour trouver des joueurs isolés côté opposé. Ils n’ont pas tout contrôlé, évidemment, et ils ont même eu de vrais moments faibles, vers la demi-heure de jeu, puis au cœur de la seconde période, où ils ont donné le ballon beaucoup trop vite. Face au jeu très brouillon des Autrichiens, qui ont écopé de six cartons jaunes, dont un devenu rouge, mais aussi extrêmement rapides dans les transitions offensives, ils ont même été parfois à la limite.
L’égalisation fut aussi le fruit de ces fautes et d’un petit accès de naïveté. Sur un corner en leur faveur, dans le temps additionnel de la première mi-temps, et alors qu’ils avaient repris le contrôle du débat, ils furent peut-être gourmands en cherchant un deuxième but et la contre-attaque éclair qui suivit se termina par un malheureux but contre son camp d’Edimilson Fernandes (1-1, 45+1).
Réalisme précieux
La capacité qu’ils ont eu à ne pas se laisser abattre par ce scénario noir et à revenir dans le droit chemin est aussi à mettre au crédit de cette équipe. Mais dans un Roudourou où les 15 000 supporters brestois semblaient eux aussi avoir très vite trouvé leurs marques, les Bretons ont surtout fait preuve d’un réalisme précieux à ce niveau de la compétition en marquant à deux reprises sans s’être créé beaucoup d’occasions jusque-là.
Le premier but, d’une demi-volée fouettée par Hugo Magnetti, à l’entrée de la surface, sur une longue touche de Kenny Lala mal repoussée par Graz, a été un chef-d’œuvre digne de l’occasion (1-0, 23e). Le deuxième, sur une déviation d’Ajorque pour Sima, a permis aux Sénégalais de doubler la mise d’une frappe acrobatique en pivot aux six mètres (2-1, 56e). Le score de 2-1 laissera même, paradoxalement, un peu de frustration aux Brestois qui auraient pu alourdir le score par deux de leurs remplaçants, Kamory Doumbia (88e) ou Jonas Martin (90e, 90+4), qui a déchiré son maillot de rage. Mais Brest pourra aller à Salzbourg, autre club autrichien, avec appétit dans quinze jours, pour poursuivre une aventure où ils ont tout à gagner.