Le billet de Thomas Legrand
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Le « barrage républicain » mis en place par la gauche et qui a largement profité aux macronistes était destiné à faire reculer les promoteurs des théories xénophobes du « grand remplacement ». Mais pour protéger sa réforme des retraites et sa politique de l’offre, Emmanuel Macron a accepté une coalition négociée avec la droite de la droite.
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Il voulait “révolutionner”Il voulait ouvrir les portes et les fenêtres pour laisser entrer un vent de fraîcheur dans le monde politique devenu le siège d’une impuissance publique qui nous conduisait tout droit vers des solutions autoritaires. Il voulait réunir les modérés de chaque camp pour trouver des solutions pragmatiques et dépolariser les débats. Il voulait que les acteurs de terrain, ceux qui sont les plus proches des problèmes, soient libres d’appliquer leurs solutions en s’appuyant sur une expérience qu’aucun technocrate ne pouvait trouver. Il voulait créer un environnement propice à l’innovation économique et sociale. Il voulait que son deuxième mandat soit « écologique ou pas »que chacun, sur tous les territoires, et particulièrement dans les quartiers populaires, puisse prendre son destin en main.
Gelé comme un lapin dans les phares de la RN
Les grands mots du macronisme étaient (rappelez-vous, ce n’est pas si loin) “émancipation”, “gentillesse” et la méthode : a « Le nouveau girondisme »c’est-à-dire une nouvelle étape de décentralisation et un acte de confiance dans