C’C’est un tournant dans l’exposition médiatique du procès. Les photos et vidéos des agressions sexuelles subies par Gisèle Pelicot ne seront désormais plus diffusées en présence de la presse, a annoncé le président du tribunal correctionnel de Vaucluse ce vendredi 20 septembre. La veille, leur diffusion avait déjà eu lieu sans public.
“Les diffusions ne seront pas systématiques. Si la diffusion d’une ou plusieurs vidéos doit être envisagée, cela se fera à la demande d’une ou plusieurs parties, dans le seul but de faire éclater la vérité”, a déclaré Roger Arata, qui préside le procès de Dominique Pelicot et de la cinquantaine d’autres hommes accusés d’avoir abusé de Gisèle Pelicot.
À LIRE AUSSI « J’ai l’impression d’être la coupable » : le coup de gueule de Gisèle Pelicot au procès Mazan
Le président du tribunal a estimé que puisque « ces images sont indécentes et choquantes », la diffusion « se fera en présence uniquement des parties au procès et du tribunal ».
Les conseils de Dominique Pelicot pour une diffusion systématique
Cette décision est prise à l’encontre de la demande formulée le même jour par Jean-François Mayet, le procureur général, qui souhaitait que les images soient systématiquement diffusées. “Loin de moi l’idée de faire du sensationnalisme, et encore moins du voyeurisme, mais je tiens à souligner que sans ces éléments, il n’y aurait pas de procès”, a-t-il déclaré.
« Mme Pelicot ne se souvient de rien. Et même si elle se souvenait de certaines choses (…) Lire la suite