LLe droit international « interdit » l’utilisation d’engins « piégés » qui semblent être des objets « inoffensifs », a insisté vendredi le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk, devant le Conseil de sécurité.
“Commettre des violences destinées à répandre la terreur parmi les civils est un crime de guerre”, a-t-il ajouté lors d’une réunion demandée par l’Algérie après l’explosion simultanée cette semaine de bips, talkies-walkies et autres appareils de transmission du Hezbollah au Liban. “La guerre a des règles”, a-t-il insisté, réitérant son appel à une enquête “indépendante, rigoureuse et transparente”.
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« Cibler simultanément des milliers d’individus, qu’il s’agisse de civils ou de membres de groupes armés, sans savoir qui est en possession des engins concernés, leur localisation et leur environnement au moment de l’attaque, constitue une violation du droit international humanitaire et, le cas échéant, du droit international humanitaire », a-t-il ajouté. « Il est donc difficile de concevoir comment, dans ces circonstances, de telles attaques pourraient être compatibles avec les principes clés de distinction, de proportionnalité et de précaution. »
Les appareils de communication deviennent des armes
« Ces attaques représentent une nouvelle évolution dans la guerre, où les appareils de communication deviennent des armes (…). Ceci (…) Lire la suite