L’averse s’abattit sur eux pendant une bonne quinzaine de minutes. Une grêle de mots durs qui les laissa mortifiés. Devant les 15et Devant la chambre correctionnelle du tribunal de Bobigny, sept dirigeants et anciens dirigeants de la Fédération nationale agroalimentaire et forestière (FNAF) de la CGT sont violemment interpellés par l’avocat de la partie civile. Ce vendredi 20 septembre – deuxième et dernier jour du procès –, M.et Cédric Alépée dépeint les prévenus comme un « clan familial » dans lequel “le père, le fils, la belle-fille” organiser pour servir « leurs intérêts ».
Il les accuse d’être la cause de « Les excès de la mafia » et d’avoir “de confiance” le commandement de leur organisation parce que “la soupe était bonne”Dans la salle d’audience, où ils sont venus très nombreux, les camarades de l’accusé, dont Philippe Martinez – numéro un de la CGT jusqu’en mars 2023 -, ont assisté à la punition, contenant leur colère suscitée par le spectacle.
Cette accusation très agressive vise notamment Alfred Huck et son fils Julien. Le premier a été le secrétaire général de la FNAF pendant plus de vingt ans, le second occupe désormais ce poste. Ils sont jugés en même temps que cinq autres personnes, exerçant ou ayant exercé des responsabilités au sein de la fédération. Parmi elles, Jocelyne Hacquemand, l’épouse d’Alfred Huck, et Diane Grandchamp, la compagne de Julien. Les prévenus sont poursuivis pour abus de confiance ou recel ; deux d’entre eux sont également accusés de blanchiment. Une histoire embarrassante pour la CGT, susceptible, qui plus est, de raviver les soupçons sur l’opacité des fonds gérés par les acteurs sociaux à un moment où ce type de polémiques tendait peu à peu à s’éteindre.
Tout a commencé par un courrier adressé en juin 2018 au parquet de Bobigny par Johnny Neto. Membre d’une des plus hautes instances de la FNAF, il dénonçait des pratiques qui, selon lui, heurtaient sa « conception militante du syndicalisme de classe »La lettre indique, entre autres, que des dirigeants ou d’anciens dirigeants de l’organisation profitent de largesses financières infondées. Elle met également en évidence la coexistence d’associations autour de la FNAF permettant « Garder l’argent en mouvement » M. Neto a déclaré qu’il avait été licencié de son poste d’employé de la fédération quelques semaines auparavant parce que, selon lui, les Hucks et leur garde rapprochée en avaient assez de ses remarques embarrassantes sur les pratiques incriminées. Il a déposé une plainte au civil.
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L’averse s’abattit sur eux pendant une bonne quinzaine de minutes. Une grêle de mots durs qui les laissa mortifiés. Devant les 15et Devant la chambre correctionnelle du tribunal de Bobigny, sept dirigeants et anciens dirigeants de la Fédération nationale agroalimentaire et forestière (FNAF) de la CGT sont violemment interpellés par l’avocat de la partie civile. Ce vendredi 20 septembre – deuxième et dernier jour du procès –, M.et Cédric Alépée dépeint les prévenus comme un « clan familial » dans lequel “le père, le fils, la belle-fille” organiser pour servir « leurs intérêts ».
Il les accuse d’être la cause de « Les excès de la mafia » et d’avoir “de confiance” le commandement de leur organisation parce que “la soupe était bonne”Dans la salle d’audience, où ils sont venus très nombreux, les camarades de l’accusé, dont Philippe Martinez – numéro un de la CGT jusqu’en mars 2023 -, ont assisté à la punition, contenant leur colère suscitée par le spectacle.
Cette accusation très agressive vise notamment Alfred Huck et son fils Julien. Le premier a été le secrétaire général de la FNAF pendant plus de vingt ans, le second occupe désormais ce poste. Ils sont jugés en même temps que cinq autres personnes, exerçant ou ayant exercé des responsabilités au sein de la fédération. Parmi elles, Jocelyne Hacquemand, l’épouse d’Alfred Huck, et Diane Grandchamp, la compagne de Julien. Les prévenus sont poursuivis pour abus de confiance ou recel ; deux d’entre eux sont également accusés de blanchiment. Une histoire embarrassante pour la CGT, susceptible, qui plus est, de raviver les soupçons sur l’opacité des fonds gérés par les acteurs sociaux à un moment où ce type de polémiques tendait peu à peu à s’éteindre.
Tout a commencé par un courrier adressé en juin 2018 au parquet de Bobigny par Johnny Neto. Membre d’une des plus hautes instances de la FNAF, il dénonçait des pratiques qui, selon lui, heurtaient sa « conception militante du syndicalisme de classe »La lettre indique, entre autres, que des dirigeants ou d’anciens dirigeants de l’organisation profitent de largesses financières infondées. Elle met également en évidence la coexistence d’associations autour de la FNAF permettant « Garder l’argent en mouvement » M. Neto a déclaré qu’il avait été licencié de son poste d’employé de la fédération quelques semaines auparavant parce que, selon lui, les Hucks et leur garde rapprochée en avaient assez de ses remarques embarrassantes sur les pratiques incriminées. Il a déposé une plainte au civil.
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