Pas le temps de se reposer pour le Stade Brestois. Trois jours après sa victoire historique en Ligue des champions face au Sturm Graz, le club finistérien recevra le Toulouse FC pour la 5e journée de Ligue 1. Avant ce troisième match en une semaine, Kenny Lala a fait le point sur l’état de forme du groupe.
Kenny, est-ce que tu récupères plus vite après une victoire en Ligue des Champions ?
C’est toujours plus facile de récupérer quand on gagne. Les têtes sont à la bonne place et le corps suit. C’est un peu plus simple. Après, c’est sûr qu’il faut s’habituer à ce rythme de trois matches par semaine. Le staff a tout mis en place pour nous mettre dans les meilleures conditions. A nous de faire le reste à domicile aussi, c’est un travail invisible qui sera utile en match.
Personnellement, vous avez joué chaque minute depuis le début de la saison, comment vous sentez-vous ?
Pour l’instant, je me sens bien. On est préparé pour ça. On joue à ce niveau pour ça. On est allé chercher la meilleure compétition l’année dernière, on savait dans quoi on s’engageait. Pouvoir pousser son corps, sa tête, ses performances, montrer de quoi on est capable. Je me sens bien mentalement et physiquement.
Face à une série de matchs, comment trouver l’énergie ?
À la maison, on n’a pas tous la même vie. J’ai des enfants, c’est le week-end, il faut se lever tôt pour les faire bouger et passer du temps avec eux. Cela fait aussi partie du processus pour retrouver de l’énergie, même si parfois on peut être fatigué physiquement, ce sont des choses qui nous font avancer. Voir leur sourire, ça ne se remplace pas. On sait pour quoi on se bat.
Vous faites partie des joueurs expérimentés qui ont déjà connu l’Europe. Quel est votre rôle dans le groupe ?
Mon rôle est plus mental. Physiquement, le staff est là pour gérer les temps de récupération, la nutrition, ça ne me concerne pas. C’est plus si on faiblit ou pour faire en sorte que je garde toujours une attitude positive, que je sache passer d’une compétition à l’autre, tout en gardant la tête froide.
Craignez-vous un risque de démobilisation après la Ligue des Champions ?
Non, je ne pense pas qu’il y ait de risque. On peut dire ce qu’on veut, le match de Toulouse est aussi important que celui de jeudi. Si on perd contre eux, on restera à trois points. L’objectif premier est de rester en tête. Pour cela, il nous faut des points. Je ne pense pas qu’on nous demande de gagner la Ligue des champions, s’il faut avoir la pression, c’est plutôt en championnat. Il faut prendre des points.
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De nombreuses recrues sont arrivées en fin de mercato. Quel regard portez-vous sur leur intégration ?
Je pense que ce n’est pas seulement moi qui dois jouer un rôle dans l’intégration. Tout le staff, le club est là pour qu’ils se sentent bien, pour qu’ils soient à leur meilleur niveau. Il y a la compétition, la Ligue des champions, le championnat qui les met dedans. Ils voient qu’ils sont dans un groupe qui vit bien. Certains sont là depuis une semaine, c’est comme s’ils avaient fait la préparation avec nous. Je pense qu’ils sont intégrés. On est dans le même bateau, on n’a pas le choix.