Les tourbières asséchées seront à nouveau remplies d’eau. Trois milliards d’arbres seront plantés. Les rivières couleront à nouveau librement, sans aucun obstacle artificiel, sur une longueur totale de 25 000 kilomètres. Un doux rêve d’activiste écologiste ? Non, l’avenir que forge la loi européenne sur la restauration de la nature. Un texte à la genèse houleuse, entré en vigueur le 18 août.
Cette nouvelle législation oblige les États membres à restaurer leurs espaces naturels terrestres et marins. D’ici 2030, ils mettront en œuvre des mesures de restauration sur un cinquième du territoire européen. Et d’ici 2050, ces mesures concerneront 90 % des écosystèmes comme les tourbières, les landes et les forêts qui doivent être restaurés. Aujourd’hui, 80 % de ces habitats sont dans un mauvais état de conservation ; en Belgique, les chiffres s’élèvent même à 95 %.
Texte contraignant
Partant du constat que les règles volontaires actuelles sont inefficaces, la loi sur la restauration de la nature est plus restrictive. Chaque État membre dispose de deux ans pour soumettre à l’UE un plan de restauration adapté à ses réalités nationales et détaillant les mesures concrètes qu’il entend prendre pour y parvenir.
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Source de l’article
Lancé en 1918, le journal de référence de l’establishment flamand s’éloigne progressivement du monde catholique ainsi que du mouvement flamand – et, plus particulièrement, du Parti social-chrétien flamand, au pouvoir en Belgique de 1945 à 1999.
Dès son premier numéro, le 4 décembre 1918, la partie supérieure de la première page présentait la croix formant les lettres AVV-VVK («Toutes pour la Flandre, Vlaanderen pour le Christ», « Tout pour la Flandre, la Flandre pour le Christ »). Cette mention a disparu en 1999, afin de lui donner un nouveau visage et de rajeunir le lectorat.
La normequi vise à fournir des informations « fiable, indépendant et de qualité », a entrepris un renouvellement majeur en 2007 : il a réduit son format, modernisé son identité graphique et s’est adapté au contexte numérique.
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Les tourbières asséchées seront à nouveau remplies d’eau. Trois milliards d’arbres seront plantés. Les rivières couleront à nouveau librement, sans aucun obstacle artificiel, sur une longueur totale de 25 000 kilomètres. Un doux rêve d’activiste écologiste ? Non, l’avenir que forge la loi européenne sur la restauration de la nature. Un texte à la genèse houleuse, entré en vigueur le 18 août.
Cette nouvelle législation oblige les États membres à restaurer leurs espaces naturels terrestres et marins. D’ici 2030, ils mettront en œuvre des mesures de restauration sur un cinquième du territoire européen. Et d’ici 2050, ces mesures concerneront 90 % des écosystèmes comme les tourbières, les landes et les forêts qui doivent être restaurés. Aujourd’hui, 80 % de ces habitats sont dans un mauvais état de conservation ; en Belgique, les chiffres s’élèvent même à 95 %.
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Dès son premier numéro, le 4 décembre 1918, la partie supérieure de la première page présentait la croix formant les lettres AVV-VVK («Toutes pour la Flandre, Vlaanderen pour le Christ», « Tout pour la Flandre, la Flandre pour le Christ »). Cette mention a disparu en 1999, afin de lui donner un nouveau visage et de rajeunir le lectorat.
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