Elle sera le nouveau visage des campagnes du gouvernement Barnier. Un visage qui ne devrait pas passer inaperçu, connu des élus locaux pour ses lunettes aux couleurs vives et son caractère bien trempé. La sénatrice centriste d’Ille-et-Vilaine Françoise Gatel, 71 ans, a été nommée, samedi 21 septembre, ministre déléguée à la Ruralité, au Commerce et à l’Artisanat, auprès de la ministre déléguée au Partenariat avec les territoires et à la Décentralisation, Catherine Vautrin (ex-LR).
Bien qu’elle soit relativement méconnue du grand public, elle n’est pas présente parmi les élus locaux : sénatrice d’Ille-et-Vilaine depuis 2014, vice-présidente de l’UDI, elle s’est illustrée comme présidente de la délégation du Sénat aux collectivités territoriales, communauté et conseillère municipale de la commune de Châteaugiron (Ille et Vilaine) dont elle a été maire pendant vingt ans. Elle est également présidente de l’association Petites Cités de Caractère France, qui vise à sauvegarder le patrimoine comme levier de développement territorial. Elle a notamment fait voter par le Sénat une loi visant à adapter l’organisation des communes nouvelles à la diversité des territoires, dite « loi Gatel ».
Le président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), Michel Fournier, et le sénateur centriste du Cantal et président du Parlement rural Bernard Delcros (qui réunit élus, chefs d’entreprise, associations) saluent conjointement cette nomination (ainsi que celle de Catherine Vautrin aux territoires) non sans une certaine satisfaction. D’abord pour le message symbolique qu’envoie le gouvernement Barnier, qui accède à la demande de l’AMRF de conserver un portefeuille dédié aux territoires ruraux et de rendre visible le terme de “ruralité”. « Nous progressons en termes de reconnaissance et de symbolique »salue le maire de Voivres (Vosges), dont l’association se bat pour que les campagnes soient mieux reconnues dans leur diversité, condition pour promouvoir des politiques publiques adaptées.
Signaux positifs
L’AMRF avait œuvré, à la sortie de la crise sociale des Gilets jaunes, pour que soit nommé un secrétariat d’Etat dédié à la ruralité – Joël Giraud, parti radical –, auquel a succédé Dominique Faure (parti radical). C’est aussi l’AMRF qui avait suggéré à l’Elysée l’idée des cahiers de doléances.
« Cette continuité dans l’affichage est un signal positif qui doit permettre d’aborder enfin avec davantage de moyens les véritables défis du monde rural en termes de logement, d’accès aux soins et de mobilité notamment, M. Fournier souligne. L’urgence est telle et les besoins si grands que les réponses devront être fortes.”
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Elle sera le nouveau visage des campagnes du gouvernement Barnier. Un visage qui ne devrait pas passer inaperçu, connu des élus locaux pour ses lunettes aux couleurs vives et son caractère bien trempé. La sénatrice centriste d’Ille-et-Vilaine Françoise Gatel, 71 ans, a été nommée, samedi 21 septembre, ministre déléguée à la Ruralité, au Commerce et à l’Artisanat, auprès de la ministre déléguée au Partenariat avec les territoires et à la Décentralisation, Catherine Vautrin (ex-LR).
Bien qu’elle soit relativement méconnue du grand public, elle n’est pas présente parmi les élus locaux : sénatrice d’Ille-et-Vilaine depuis 2014, vice-présidente de l’UDI, elle s’est illustrée comme présidente de la délégation du Sénat aux collectivités territoriales, communauté et conseillère municipale de la commune de Châteaugiron (Ille et Vilaine) dont elle a été maire pendant vingt ans. Elle est également présidente de l’association Petites Cités de Caractère France, qui vise à sauvegarder le patrimoine comme levier de développement territorial. Elle a notamment fait voter par le Sénat une loi visant à adapter l’organisation des communes nouvelles à la diversité des territoires, dite « loi Gatel ».
Le président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), Michel Fournier, et le sénateur centriste du Cantal et président du Parlement rural Bernard Delcros (qui réunit élus, chefs d’entreprise, associations) saluent conjointement cette nomination (ainsi que celle de Catherine Vautrin aux territoires) non sans une certaine satisfaction. D’abord pour le message symbolique qu’envoie le gouvernement Barnier, qui accède à la demande de l’AMRF de conserver un portefeuille dédié aux territoires ruraux et de rendre visible le terme de “ruralité”. « Nous progressons en termes de reconnaissance et de symbolique »salue le maire de Voivres (Vosges), dont l’association se bat pour que les campagnes soient mieux reconnues dans leur diversité, condition pour promouvoir des politiques publiques adaptées.
Signaux positifs
L’AMRF avait œuvré, à la sortie de la crise sociale des Gilets jaunes, pour que soit nommé un secrétariat d’Etat dédié à la ruralité – Joël Giraud, parti radical –, auquel a succédé Dominique Faure (parti radical). C’est aussi l’AMRF qui avait suggéré à l’Elysée l’idée des cahiers de doléances.
« Cette continuité dans l’affichage est un signal positif qui doit permettre d’aborder enfin avec davantage de moyens les véritables défis du monde rural en termes de logement, d’accès aux soins et de mobilité notamment, M. Fournier souligne. L’urgence est telle et les besoins si grands que les réponses devront être fortes.”
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