François Durovray aime commencer ses journées par une promenade. Dans la forêt de Chamarande (Essonne), par exemple. « Il ne faut pas oublier que c’est la première forme de mobilité »aime rappeler le nouveau ministre délégué aux Transports dans le gouvernement Barnier. Elu Les Républicains (LR) dans l’Essonne depuis 2001, c’est pourtant l’automobile et le train qui l’ont conduit à se spécialiser dans ce domaine et à devenir l’un des élus qui comptent sur le sujet. « Dans mon département, nous sommes très dépendants de la voiture et du RER »se souvient-il, irrité dès son premier mandat de conseiller départemental par les embouteillages à Villeneuve-Saint-Georges.
Lors des dernières législatives, le président LR du conseil départemental de l’Essonne s’était présenté face au souverainiste Nicolas Dupont-Aignan pour défendre ses valeurs. Ce proche de Xavier Bertrand s’est maintenu au second tour, battant le président de Debout la France et allié de Marine Le Pen. Mais c’est un autre spécialiste des transports au style opposé au sien qui a fait son entrée à l’Assemblée nationale : Bérenger Cernon, cheminot et syndicaliste, qui siège dans les rangs de LFI.
En Ile-de-France, Valérie Pécresse, lorsqu’elle était ministre du Budget en 2011 et 2012, a poussé le maire « BCBG » de Montgeron à s’impliquer dans la gestion des transports en devenant chef de file de l’opposition, lorsque Jean-Paul Huchon était président de région. Le virus ne l’a jamais quitté. Achat de nouveaux RER, développement des cars express et titre de transport unique qui entrera en vigueur le 2 janvier en Ile-de-France, il est sur tous les dossiers depuis que la région a basculé à droite. La tarification unique qui doit entrer en vigueur l’an prochain lui tenait particulièrement à cœur : « Il y a autant de kilomètres entre Montgeron et Paris qu’entre Porte Maillot et Bercy, pourquoi payons-nous notre billet plus cher dans le premier cas que dans le second ? » il défend sans relâche.
Très marqué par le mouvement des « gilets jaunes »
Comme Dominique Bussereau ou Jean-Claude Gayssot avant lui, François Durovray fait partie des élus mobilisés sur les questions de transport avec lesquels les opérateurs ont l’habitude de travailler. On le retrouve dans toutes les instances qui comptent dans le secteur : le Gart (Groupement des autorités organisatrices des transports), qui réunit des élus pour peser auprès du gouvernement, de la SNCF ou des sociétés d’autoroutes, l’Afit, l’agence d’Etat dédiée au financement pluriannuel des infrastructures de transport, le Conseil d’orientation des infrastructures, la commission des transports de l’Assemblée des départements de France ou encore la Codatu (Coopération pour le développement et l’amélioration des transports urbains et périurbains).
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François Durovray aime commencer ses journées par une promenade. Dans la forêt de Chamarande (Essonne), par exemple. « Il ne faut pas oublier que c’est la première forme de mobilité »aime rappeler le nouveau ministre délégué aux Transports dans le gouvernement Barnier. Elu Les Républicains (LR) dans l’Essonne depuis 2001, c’est pourtant l’automobile et le train qui l’ont conduit à se spécialiser dans ce domaine et à devenir l’un des élus qui comptent sur le sujet. « Dans mon département, nous sommes très dépendants de la voiture et du RER »se souvient-il, irrité dès son premier mandat de conseiller départemental par les embouteillages à Villeneuve-Saint-Georges.
Lors des dernières législatives, le président LR du conseil départemental de l’Essonne s’était présenté face au souverainiste Nicolas Dupont-Aignan pour défendre ses valeurs. Ce proche de Xavier Bertrand s’est maintenu au second tour, battant le président de Debout la France et allié de Marine Le Pen. Mais c’est un autre spécialiste des transports au style opposé au sien qui a fait son entrée à l’Assemblée nationale : Bérenger Cernon, cheminot et syndicaliste, qui siège dans les rangs de LFI.
En Ile-de-France, Valérie Pécresse, lorsqu’elle était ministre du Budget en 2011 et 2012, a poussé le maire « BCBG » de Montgeron à s’impliquer dans la gestion des transports en devenant chef de file de l’opposition, lorsque Jean-Paul Huchon était président de région. Le virus ne l’a jamais quitté. Achat de nouveaux RER, développement des cars express et titre de transport unique qui entrera en vigueur le 2 janvier en Ile-de-France, il est sur tous les dossiers depuis que la région a basculé à droite. La tarification unique qui doit entrer en vigueur l’an prochain lui tenait particulièrement à cœur : « Il y a autant de kilomètres entre Montgeron et Paris qu’entre Porte Maillot et Bercy, pourquoi payons-nous notre billet plus cher dans le premier cas que dans le second ? » il défend sans relâche.
Très marqué par le mouvement des « gilets jaunes »
Comme Dominique Bussereau ou Jean-Claude Gayssot avant lui, François Durovray fait partie des élus mobilisés sur les questions de transport avec lesquels les opérateurs ont l’habitude de travailler. On le retrouve dans toutes les instances qui comptent dans le secteur : le Gart (Groupement des autorités organisatrices des transports), qui réunit des élus pour peser auprès du gouvernement, de la SNCF ou des sociétés d’autoroutes, l’Afit, l’agence d’Etat dédiée au financement pluriannuel des infrastructures de transport, le Conseil d’orientation des infrastructures, la commission des transports de l’Assemblée des départements de France ou encore la Codatu (Coopération pour le développement et l’amélioration des transports urbains et périurbains).
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