En Guinée, l’actualité de ce week-end est politique, avec une question qui revient sans cesse dans les débats : le général Doumbouya, à la tête du pays depuis trois ans, pourra-t-il, s’il le décide, participer à l’élection présidentielle prévue en 2025 ? Alors que la charte de transition l’interdit, des responsables de la junte et du gouvernement jugent cette éventualité envisageable. Ces multiples déclarations sont fustigées par des leaders de l’opposition. Ces derniers demandent au général Doumbouya de clarifier sa position.
” Si Doumbouya est candidat, il ne sert à rien d’organiser des élections “, une déclaration très franche de Kalémodou Yansané, vice-président de l’Union des forces démocratiques du Guinée (UFDG), ce samedi 21 septembre, lors de l’assemblée hebdomadaire du parti.
Lorsqu’il parlait, l’adversaire revêtait néanmoins une certaine formalité : « Nous demandons humblement au président Mamadi Doumbouya d’avoir le courage – comme il l’a souvent déclaré – de ne pas hésiter à déclarer clairement s’il entend ou non se présenter à l’élection présidentielle. Cette transparence est indispensable pour clarifier la marche à suivre. ” dit-il.
L’UFDG a donc réagi rapidement et répondu aux arguments avancés ces derniers jours par les responsables de la junte et les membres du gouvernement.
La nouvelle Constitution ” ne sera pas une machine à exclusion »
Lire la suite sur RFI