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Durée de la vidéo : 1 min
Malgré sa dette et un déficit plus élevé que prévu, la France n’a pas subi de dégradation de sa note par les agences Fitch et Moody’s. S&P, qui a la réputation d’être le plus sévère, tranchera le 31 mai.
La France reste très bien notée. Les agences de notation Fitch et Moody’s estiment que les finances françaises restent fiables, malgré un déficit de 5,5% et un endettement parmi les plus élevés des pays européens. “Cette décision doit nous inviter à redoubler de détermination pour assainir nos finances publiques et atteindre l’objectif (…) : être sous la barre des 3% de déficit en 2027”a réagi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, dans un communiqué.
Vers une cure d’austérité ?
Pour rester crédible, le gouvernement a procédé cet hiver à des coupes budgétaires immédiates de 10 milliards d’euros. Mais certains économistes estiment que le plus dur reste à venir. “Le gouvernement veut à tout prix conserver ces 3%. Le problème c’est qu’il risque de passer par un parcours d’austérité assez sévère. Et aujourd’hui, nous n’avons pas les détails de ce parcours d’austérité”, prévient Mathieu Plane, économiste à l’OFCE. Autre incertitude : S&P, l’ex-Standard & Poors, rendra son verdict le 31 mai. Elle est connue pour sa sévérité.
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Malgré sa dette et un déficit plus élevé que prévu, la France n’a pas subi de dégradation de sa note par les agences Fitch et Moody’s. S&P, qui a la réputation d’être le plus sévère, tranchera le 31 mai.
La France reste très bien notée. Les agences de notation Fitch et Moody’s estiment que les finances françaises restent fiables, malgré un déficit de 5,5% et un endettement parmi les plus élevés des pays européens. “Cette décision doit nous inviter à redoubler de détermination pour assainir nos finances publiques et atteindre l’objectif (…) : être sous la barre des 3% de déficit en 2027”a réagi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, dans un communiqué.
Vers une cure d’austérité ?
Pour rester crédible, le gouvernement a procédé cet hiver à des coupes budgétaires immédiates de 10 milliards d’euros. Mais certains économistes estiment que le plus dur reste à venir. “Le gouvernement veut à tout prix conserver ces 3%. Le problème c’est qu’il risque de passer par un parcours d’austérité assez sévère. Et aujourd’hui, nous n’avons pas les détails de ce parcours d’austérité”, prévient Mathieu Plane, économiste à l’OFCE. Autre incertitude : S&P, l’ex-Standard & Poors, rendra son verdict le 31 mai. Elle est connue pour sa sévérité.