Après avoir examiné pendant 10 jours le projet de la nouvelle Constitution gabonaise, les 168 parlementaires de l’Assemblée constituante ont proposé plus de 800 amendements consignés dans un rapport adopté dimanche 22 septembre. Le document va maintenant être soumis aux autorités de la Transition.
Avec notre correspondant à Libreville, Yves-Laurent Goma
L’Assemblée constituante gabonaise, qui vient d’examiner le projet de Constitution pendant 10 jours Le rapport rédigé par la Commission constitutionnelle nationale a achevé ses travaux. Les députés et sénateurs, qui ont proposé 801 amendements aux 194 articles qui leur ont été soumis, ont adopté dimanche 22 septembre leur rapport à soumettre aux autorités de transition. Nombre des changements qu’ils recommandent concernent les pouvoirs du président, la durée de son mandat et les conditions de son éligibilité.
Sur les 168 parlementaires qui ont pris part au vote, seuls huit ont voté contre le texte, tandis que trois se sont abstenus. Parmi les opposants au rapport figure notamment le député Jean Valentin Leyama, secrétaire exécutif du parti Réagir. Pour lui, « les conditions d’éligibilité à la présidence de la République (qui sont fixes) sont discriminatoires » et représentent ” un revers démocratique “, il explique.
Le mandat présidentiel est fixé à une durée maximale de deux fois sept ans.
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