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C’est dans ce quartier d’Oakland que Luis Albino a Ă©tĂ© kidnappĂ© en 1951. Il a Ă©tĂ© retrouvĂ© par sa famille en juin 2024.
INTERNATIONAL – Une histoire qui finit bien. Plus de 70 ans après avoir Ă©tĂ© enlevĂ© en Californie par une femme qui lui avait promis des bonbons, Luis Armando Albino a Ă©tĂ© retrouvĂ© par sa famille sur la cĂ´te est des États-Unis, a rapportĂ© l’Associated Press dimanche 22 septembre.
L’histoire a Ă©tĂ© racontĂ©e pour la première fois deux jours plus tĂ´t dans Les nouvelles de MercurybasĂ© Ă San Jose, en Californie, près de San Francisco. Le 21 fĂ©vrier 1951, Luis Armando Albino jouait avec son frère aĂ®nĂ© Roger dans un parc d’Oakland. Ă€ l’Ă©poque, il venait d’arriver de Porto Rico et ne parlait pas anglais.
La ravisseuse lui parle en espagnol et l’attire avec des bonbons. En rĂ©alitĂ©, elle emmène Luis Ă l’autre bout du pays, dans une famille qui l’Ă©lèvera comme s’il Ă©tait leur enfant. La mère de Luis a toujours espĂ©rĂ© son retour, se rendant au commissariat tous les jours, puis tous les ans, pour avoir des nouvelles. Sans succès. Elle dĂ©cède en 2005 Ă l’âge de 92 ans.
Un test ADN libérateur
« Elle a toujours senti qu’il Ă©tait vivant »C’est la nièce de Luis, Alida Alequin, qui a racontĂ© au journal que c’est grâce Ă sa tĂ©nacitĂ© que son oncle a pu ĂŞtre retrouvĂ©, grâce Ă la recherche dans les journaux et, surtout, grâce Ă un test ADN pour dĂ©terminer ses origines ethniques.
« Toute la famille n’a jamais cessĂ© de penser Ă lui. J’ai toujours su que j’avais un oncle. Nous avons beaucoup parlĂ© de lui. »se souvient Alida Alequin, qui a commencĂ© sa chasse en 2020. Cette annĂ©e-lĂ , elle a fait un test ADN et a constatĂ© qu’elle correspondait Ă 22 % Ă un homme. Cependant, elle n’a pas rĂ©ussi Ă le contacter.
Quatre ans plus tard, en fĂ©vrier 2024, elle regarde un documentaire sur Porto Rico et pense Ă relancer ses recherches. Avec ses filles, elle fait des recherches sur Internet et trouve des photos de l’homme en question. Plus elles regardent les photos, plus elles sont certaines d’avoir trouvĂ© Luis.
“Merci de m’avoir trouvĂ©”
Alida se rend Ă la police, qui accepte d’enquĂŞter. Luis se trouve sur la cĂ´te est. Il passe un test ADN qui est comparĂ© Ă celui de sa sĹ“ur, la mère d’Alida. Le 20 juin, les enquĂŞteurs frappent Ă la porte de sa mère et confirment les rĂ©sultats.
« Dans mon cĹ“ur, je savais que c’Ă©tait lui, et quand j’ai eu la confirmation, j’ai criĂ© « OUI ! »Elle raconte. Les larmes ont coulĂ© et quatre jours plus tard, Luis est arrivĂ© Ă Oakland pour retrouver sa famille, qu’il n’avait pas vue depuis plus de 70 ans. Il a notamment revu son frère Roger. Roger est dĂ©cĂ©dĂ© quelque temps plus tard, en aoĂ»t.
Luis ne veut pas parler aux mĂ©dias, mais Alida se charge d’expliquer que le pompier Ă la retraite se souvient un peu de son enlèvement. Mais personne n’a jamais voulu rĂ©pondre Ă ses questions. En tout cas, il est heureux d’avoir retrouvĂ© sa vraie famille, assure Alida : « Il m’a pris dans ses bras et m’a dit : “Merci de m’avoir trouvĂ©”. Puis il m’a embrassĂ© sur la joue. »
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C’est dans ce quartier d’Oakland que Luis Albino a Ă©tĂ© kidnappĂ© en 1951. Il a Ă©tĂ© retrouvĂ© par sa famille en juin 2024.
INTERNATIONAL – Une histoire qui finit bien. Plus de 70 ans après avoir Ă©tĂ© enlevĂ© en Californie par une femme qui lui avait promis des bonbons, Luis Armando Albino a Ă©tĂ© retrouvĂ© par sa famille sur la cĂ´te est des États-Unis, a rapportĂ© l’Associated Press dimanche 22 septembre.
L’histoire a Ă©tĂ© racontĂ©e pour la première fois deux jours plus tĂ´t dans Les nouvelles de MercurybasĂ© Ă San Jose, en Californie, près de San Francisco. Le 21 fĂ©vrier 1951, Luis Armando Albino jouait avec son frère aĂ®nĂ© Roger dans un parc d’Oakland. Ă€ l’Ă©poque, il venait d’arriver de Porto Rico et ne parlait pas anglais.
La ravisseuse lui parle en espagnol et l’attire avec des bonbons. En rĂ©alitĂ©, elle emmène Luis Ă l’autre bout du pays, dans une famille qui l’Ă©lèvera comme s’il Ă©tait leur enfant. La mère de Luis a toujours espĂ©rĂ© son retour, se rendant au commissariat tous les jours, puis tous les ans, pour avoir des nouvelles. Sans succès. Elle dĂ©cède en 2005 Ă l’âge de 92 ans.
Un test ADN libérateur
« Elle a toujours senti qu’il Ă©tait vivant »C’est la nièce de Luis, Alida Alequin, qui a racontĂ© au journal que c’est grâce Ă sa tĂ©nacitĂ© que son oncle a pu ĂŞtre retrouvĂ©, grâce Ă la recherche dans les journaux et, surtout, grâce Ă un test ADN pour dĂ©terminer ses origines ethniques.
« Toute la famille n’a jamais cessĂ© de penser Ă lui. J’ai toujours su que j’avais un oncle. Nous avons beaucoup parlĂ© de lui. »se souvient Alida Alequin, qui a commencĂ© sa chasse en 2020. Cette annĂ©e-lĂ , elle a fait un test ADN et a constatĂ© qu’elle correspondait Ă 22 % Ă un homme. Cependant, elle n’a pas rĂ©ussi Ă le contacter.
Quatre ans plus tard, en fĂ©vrier 2024, elle regarde un documentaire sur Porto Rico et pense Ă relancer ses recherches. Avec ses filles, elle fait des recherches sur Internet et trouve des photos de l’homme en question. Plus elles regardent les photos, plus elles sont certaines d’avoir trouvĂ© Luis.
“Merci de m’avoir trouvĂ©”
Alida se rend Ă la police, qui accepte d’enquĂŞter. Luis se trouve sur la cĂ´te est. Il passe un test ADN qui est comparĂ© Ă celui de sa sĹ“ur, la mère d’Alida. Le 20 juin, les enquĂŞteurs frappent Ă la porte de sa mère et confirment les rĂ©sultats.
« Dans mon cĹ“ur, je savais que c’Ă©tait lui, et quand j’ai eu la confirmation, j’ai criĂ© « OUI ! »Elle raconte. Les larmes ont coulĂ© et quatre jours plus tard, Luis est arrivĂ© Ă Oakland pour retrouver sa famille, qu’il n’avait pas vue depuis plus de 70 ans. Il a notamment revu son frère Roger. Roger est dĂ©cĂ©dĂ© quelque temps plus tard, en aoĂ»t.
Luis ne veut pas parler aux mĂ©dias, mais Alida se charge d’expliquer que le pompier Ă la retraite se souvient un peu de son enlèvement. Mais personne n’a jamais voulu rĂ©pondre Ă ses questions. En tout cas, il est heureux d’avoir retrouvĂ© sa vraie famille, assure Alida : « Il m’a pris dans ses bras et m’a dit : “Merci de m’avoir trouvĂ©”. Puis il m’a embrassĂ© sur la joue. »
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