ELe gagnant est… L’Observatoire des décolonialismes et des idéologies identitaires décernera ce lundi soir des trophées parodiques, sous forme de « woke d’or », à des travaux réalisés au sein de l’université française en 2023*. La liste des nommés a été établie par des bénévoles de l’Observatoire, proches ou membres du Laboratoire d’analyse des idéologies contemporaines (LAIC), association déclarée d’intérêt général.
Les trophées, anecdotiques, visent à attirer l’attention sur cette compilation. Non exhaustive, elle est déjà très longue. Les travaux sur le genre dominent largement avec 145 occurrences sur un total de 234. Le décolonialisme, l’intersectionnalité, l’islamo-gauchisme et quelques wokismes inclassables complètent le tableau.
La conclusion de ce recensement partiel est claire, écrivent les rapporteurs : « La pénétration de l’idéologie woke dans les universités françaises n’est pas un phénomène massif, mais elle est suffisamment conséquente pour invalider les discours négationnistes qui prétendent que le wokeisme n’existe pas. » Ils suggèrent aux autorités académiques de « décourager les initiatives qui continuent de fleurir dans les études de genre, tant elles sont devenues répétitives. »
Le rouleau aplatisseur du genre
La répétition, voilà le maître mot. Les synthèses des séminaires, publications et appels à projets collectés par l’Observatoire montrent que lorsque tout se réduit au genre, des thématiques aussi différentes que les violences policières, la ruralité ou (…) Lire la suite