C’est l’un des traits distinctifs du gouvernement de Michel Barnier : une forte présence des parlementaires et une place notable donnée au Sénat. Nathalie Delattre, sénatrice de la Gironde, issue du Parti radical (soutien du président de la République), est la nouvelle ministre des Relations avec le Parlement. Elle succède à la députée (Renaissance) des Yvelines, Marie Lebec. Cette proche de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal était alors la première femme sous le Vet La République sera nommée à ce poste.
Nathalie Delattre, 55 ans, a fait ses armes au Sénat, où elle est membre du groupe du Rassemblement démocratique et social européen depuis 2017. Elle y a occupé des postes importants, de vice-présidente du Palais du Luxembourg (2020-2023) à celle de la commission des Lois. Mais à l’Assemblée nationale, elle reste une inconnue et nombreux sont ceux qui ont découvert son nom lors de sa nomination, samedi 21 septembre.
Avant elle, seuls deux sénateurs en exercice avaient déjà été nommés à ce ministère : Roger Karoutchi, sénateur Les Républicains (LR) des Hauts-de-Seine, et Henri de Raincourt, alors sénateur LR de l’Yonne, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Un élu d’un parti ultra-minoritaire
Dans un contexte parlementaire tendu, avec une Assemblée nationale où le gouvernement Barnier n’a pas de majorité et fait face au risque de censure de la gauche et de l’extrême droite, le choix d’un sénateur issu d’un parti ultra-minoritaire pose question. Car Nathalie Delattre aura la lourde charge de suivre au plus près les dossiers législatifs du gouvernement et d’apaiser les relations entre une Assemblée nationale éruptive et l’exécutif.
« Les us et coutumes du Sénat ne sont pas les us et coutumes de l’Assemblée. Et les enjeux tactiques et politiques de Barnier se situent d’abord et avant tout à l’Assemblée. » “C’est une nomination qui doit être faite à la majorité absolue. Elle …
Le fait qu’elle soit peu connue dans le paysage politique permet à la nouvelle ministre des Relations avec le Parlement d’éviter de cristalliser immédiatement les critiques de l’opposition. “ (Ma nomination), c« C’est le résultat du travail et de la volonté de ne pas avoir quelqu’un de l’Assemblée nationale, quelqu’un de l’extérieur qui puisse plus facilement chercher des compromis », elle a justifié dimanche, sur France 3 Aquitaine.
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C’est l’un des traits distinctifs du gouvernement de Michel Barnier : une forte présence des parlementaires et une place notable donnée au Sénat. Nathalie Delattre, sénatrice de la Gironde, issue du Parti radical (soutien du président de la République), est la nouvelle ministre des Relations avec le Parlement. Elle succède à la députée (Renaissance) des Yvelines, Marie Lebec. Cette proche de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal était alors la première femme sous le Vet La République sera nommée à ce poste.
Nathalie Delattre, 55 ans, a fait ses armes au Sénat, où elle est membre du groupe du Rassemblement démocratique et social européen depuis 2017. Elle y a occupé des postes importants, de vice-présidente du Palais du Luxembourg (2020-2023) à celle de la commission des Lois. Mais à l’Assemblée nationale, elle reste une inconnue et nombreux sont ceux qui ont découvert son nom lors de sa nomination, samedi 21 septembre.
Avant elle, seuls deux sénateurs en exercice avaient déjà été nommés à ce ministère : Roger Karoutchi, sénateur Les Républicains (LR) des Hauts-de-Seine, et Henri de Raincourt, alors sénateur LR de l’Yonne, sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Un élu d’un parti ultra-minoritaire
Dans un contexte parlementaire tendu, avec une Assemblée nationale où le gouvernement Barnier n’a pas de majorité et fait face au risque de censure de la gauche et de l’extrême droite, le choix d’un sénateur issu d’un parti ultra-minoritaire pose question. Car Nathalie Delattre aura la lourde charge de suivre au plus près les dossiers législatifs du gouvernement et d’apaiser les relations entre une Assemblée nationale éruptive et l’exécutif.
« Les us et coutumes du Sénat ne sont pas les us et coutumes de l’Assemblée. Et les enjeux tactiques et politiques de Barnier se situent d’abord et avant tout à l’Assemblée. » “C’est une nomination qui doit être faite à la majorité absolue. Elle …
Le fait qu’elle soit peu connue dans le paysage politique permet à la nouvelle ministre des Relations avec le Parlement d’éviter de cristalliser immédiatement les critiques de l’opposition. “ (Ma nomination), c« C’est le résultat du travail et de la volonté de ne pas avoir quelqu’un de l’Assemblée nationale, quelqu’un de l’extérieur qui puisse plus facilement chercher des compromis », elle a justifié dimanche, sur France 3 Aquitaine.
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