L’autorité indépendante de protection de la vie privée des Français pointe notamment du doigt les autorisations d’accès au micro et aux contacts ainsi que le traitement de données sensibles, notamment en matière de santé.
La protection des données n’a pas fini de faire parler d’elle. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a publié mardi une recommandation relative aux applications mobiles concernant les données personnelles, un premier pas vers plus de transparence avant une campagne de contrôle au printemps 2025. « Il nous a semblé important de s’intéresser au parcours des utilisateurs dans leurs interactions avec les applications mobiles afin qu’il y ait une prise de conscience des enjeux de protection des données »explique Marie-Laure Denis, présidente de la CNIL.
De la même manière que l’organisation avait encouragé les sites en ligne à proposer explicitement l’acceptation ou le refus des cookies tiers, elle entend faire un travail similaire en ce qui concerne les applications mobiles et les données personnelles. « L’environnement mobile présente plus de risques que le web pour la confidentialité et la sécurité des données »“Cela ne fait aucun doute”, souligne l’autorité indépendante qui veille à la vie privée des Français dans un communiqué. Elle pointe du doigt les autorisations d’accès au micro et aux contacts parfois demandées, le traitement de données sensibles, notamment en matière de santé, ou encore le nombre d’acteurs impliqués dans la mise à disposition des applications.
Un double objectif
La recommandation poursuit donc un double objectif : rappeler le cadre réglementaire auquel sont soumises les applications, notamment le Règlement général sur la protection des données (RGPD) depuis 2018, et prodiguer des conseils en matière de conformité. Le document d’une centaine de pages rédigé par l’organisme s’adresse ainsi non seulement aux éditeurs d’applications mais aussi aux développeurs, fournisseurs de kits de développement logiciel, de systèmes d’exploitation et de magasins d’applications.
Une recommandation pédagogique à destination des particuliers a également été publiée, avec pour objectif d’expliquer le fonctionnement de la collecte de données par les applications et de proposer des conseils de protection. Après une phase de mise en conformité de plusieurs mois, la CNIL a d’ores et déjà annoncé qu’elle procéderait à un bilan au printemps 2025. « campagne spécifique de contrôle des applications mobiles pour assurer le respect des règles en vigueur ».
L’autorité indépendante de protection de la vie privée des Français pointe notamment du doigt les autorisations d’accès au micro et aux contacts ainsi que le traitement de données sensibles, notamment en matière de santé.
La protection des données n’a pas fini de faire parler d’elle. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a publié mardi une recommandation relative aux applications mobiles concernant les données personnelles, un premier pas vers plus de transparence avant une campagne de contrôle au printemps 2025. « Il nous a semblé important de s’intéresser au parcours des utilisateurs dans leurs interactions avec les applications mobiles afin qu’il y ait une prise de conscience des enjeux de protection des données »explique Marie-Laure Denis, présidente de la CNIL.
De la même manière que l’organisation avait encouragé les sites en ligne à proposer explicitement l’acceptation ou le refus des cookies tiers, elle entend faire un travail similaire en ce qui concerne les applications mobiles et les données personnelles. « L’environnement mobile présente plus de risques que le web pour la confidentialité et la sécurité des données »“Cela ne fait aucun doute”, souligne l’autorité indépendante qui veille à la vie privée des Français dans un communiqué. Elle pointe du doigt les autorisations d’accès au micro et aux contacts parfois demandées, le traitement de données sensibles, notamment en matière de santé, ou encore le nombre d’acteurs impliqués dans la mise à disposition des applications.
Un double objectif
La recommandation poursuit donc un double objectif : rappeler le cadre réglementaire auquel sont soumises les applications, notamment le Règlement général sur la protection des données (RGPD) depuis 2018, et prodiguer des conseils en matière de conformité. Le document d’une centaine de pages rédigé par l’organisme s’adresse ainsi non seulement aux éditeurs d’applications mais aussi aux développeurs, fournisseurs de kits de développement logiciel, de systèmes d’exploitation et de magasins d’applications.
Une recommandation pédagogique à destination des particuliers a également été publiée, avec pour objectif d’expliquer le fonctionnement de la collecte de données par les applications et de proposer des conseils de protection. Après une phase de mise en conformité de plusieurs mois, la CNIL a d’ores et déjà annoncé qu’elle procéderait à un bilan au printemps 2025. « campagne spécifique de contrôle des applications mobiles pour assurer le respect des règles en vigueur ».