DÉCRYPTAGE – Ayant acquis la certitude qu’elles devraient « participer » au redressement des finances publiques, les entreprises en sont venues à espérer que les mesures fiscales à venir seront réellement temporaires.
“ Dans mes tiroirs, vous ne trouverez que des propositions de réduction des dépenses, mais aucune augmentation d’impôts, car j’ai refusé cette solution de facilité pendant sept ans. “, Bruno Le Maire s’est lancé, quelque peu bravache, dans son dernier discours en tant que ministre de l’Economie. Michel Barnier, lui, semble prêt à utiliser ce ” solution “, pour redresser les comptes publics qui s’enfoncent dans le rouge. En plus de demander une contribution aux ménages les plus aisés, le nouveau gouvernement est aussi tenté de taxer les “grandes” entreprises.
C’était déjà annoncé avant même la dissolution, les énergéticiens (TotalEnergies, Engie et EDF) seront mis à contribution. Dans les textes budgétaires de la rentrée, quoi qu’en dise Bruno Le Maire, il y a un renforcement de la Crim – la taxe sur les superprofits des énergéticiens – qui devrait rapporter 2 à 3 milliards, selon les calculs de Bercy.
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