A moins de trois mois de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques (JO) à Paris, tous les médias montrent leurs muscles et affichent leur envie d’y participer. La presse écrite ne fait pas exception. Plusieurs quotidiens, dont Le Parisien Et L’équipeont tenu des conférences de presse début avril pour souligner leurs mesures respectives, tandis que d’autres, comme Le Figarol’hebdomadaire des femmes Elle ou le site internet 20 minutesrivaliser avec les communiqués de presse vantant leur couverture médiatique à l’approche de cet événement sportif mondial.
Impossible à manquer, pour des raisons éditoriales : cent ans après avoir organisé ses derniers Jeux olympiques d’été à Paris, la capitale française s’apprête à accueillir plusieurs millions de touristes, spectateurs et sportifs. Pour les médias, les enjeux sont évidemment sportifs, mais ils sont tout aussi politiques, économiques, géopolitiques, environnementaux et sécuritaires (en raison des craintes d’attentats).
Les rédactions s’organisent donc pour que les différents services et spécialistes soient sur le pont et disposent d’accréditations, une clé précieuse délivrée en petite quantité par le Comité international olympique. L’Agence France-Presse affirme en avoir obtenu un peu plus de deux cents pour ses journalistes.
En direct en ligne
L’agence de presse couvrira les Jeux au travers de formats texte, photo et vidéo, et en six langues (français, anglais, arabe, espagnol, portugais et allemand à travers la filiale Sport-Informations-Dienst). « Nous avons la spécificité de travailler pour quatre mille clients, dont 1 800 médias dans le monde », explique Pierre Galy, chef du service des sports. Selon nos informations, L’équipe dispose de quarante-trois accréditations pour ses éditeurs ; suivre Le Parisien (vingt-huit), Le monde (dix-sept) et Le Figaro (dix), auxquels il faut ajouter les photographes.
L’équipe souligne cependant qu’au total ses soixante-dix accréditations pour ses journalistes et photographes représentent le double de celles des Jeux de Tokyo, qui se sont déroulés en 2021 dans des circonstances réduites en raison de l’épidémie de Covid-19. De son côté, avec ses trente-cinq accréditations photographes incluses, Le Parisien souhaite se rendre incontournable avec son triptyque « informer, accompagner et déplacer ».
Les deux journaux vont renforcer leurs paginations, passant de trente-six à quarante pages pour L’équipe (dont douze pages de résultats) et quarante-huit à cinquante-deux pages lors des Jeux, voire jusqu’à soixante-quatre pages pour la cérémonie d’ouverture. Aussi, comme le site Internet du Mondeils proposeront une diffusion en direct en ligne de 6 heures du matin à minuit, qui devrait être le principal vecteur de trafic avec les pages du programme et des résultats des compétitions.
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