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Un procès hors norme s’est ouvert lundi 23 septembre au tribunal de Paris : celui de la compagnie d’assurance Indexia, jugĂ©e pour pratiques commerciales trompeuses. Les consommateurs accusent l’entreprise de prĂ©lèvements abusifs. Le procès doit durer jusqu’au 2 octobre.
Lundi 23 septembre après-midi, Ă Paris, des consommateurs ont brandi leurs pancartes devant l’audience. Ils voulaient montrer les sommes qu’ils estimaient avoir perdues. Tous avaient signĂ© un contrat d’assurance avec Indexia et accusent dĂ©sormais la sociĂ©tĂ© de prĂ©lèvements abusifs. Un procès titanesque s’est ouvert, avec 1 600 parties civiles, dans lequel Indexia est jugĂ©e pour pratiques commerciales trompeuses.
Indexia, aussi connu sous le nom de SFAM, proposait son assurance lors de l’achat d’un produit multimĂ©dia dans les grands magasins. Lors de l’achat de son ordinateur, JĂ©rĂ´me Roederer s’est laissĂ© tenter par ce contrat allĂ©chant. Il a signĂ© pour 16 euros par mois, mais très vite, les prĂ©lèvements se sont multipliĂ©s, avec un prĂ©judice estimĂ© Ă 20 000 euros au total. Devant le tribunal lundi après-midi, ni le patron d’Indexia ni ses avocats n’ont souhaitĂ© rĂ©pondre aux questions. Le groupe a dĂ©jĂ niĂ© avoir mis en place un système destinĂ© Ă tromper les consommateurs. Le groupe Indexia a Ă©tĂ© liquidĂ© en mai dernier. Le procès doit durer jusqu’au 2 octobre.