La frappe ciblée israélienne de lundi visant à éliminer le commandant du Hezbollah Ali Karaki est une nouvelle illustration de la stratégie de l’Etat hébreu, qui cherche à “décapiter” l’ensemble de la direction historique de la milice pro-iranienne.
“Ali Karaki va bien et est en bonne santé”, a-t-il ajouté. Le Hezbollah n’a pas tardé à démentir, lundi 23 septembre, les rumeurs sur la mort de l’un de ses derniers commandants “historiques” encore en vie. Ce chef de la milice chiite pro-iranienne aurait été la cible d’une frappe israélienne dans la banlieue sud de Beyrouth, ont rapporté des sources de sécurité aux médias libanais.
L’armée israélienne n’a pas précisé l’objectif de cette “attaque ciblée” ni si elle a réussi. Le Hezbollah a assuré qu’Ali Karaki avait non seulement échappé à l’attaque, mais qu’il avait depuis été emmené dans “un endroit plus sûr”.
Commandant du front sud
En d’autres termes, il donne des ordres aux forces des milices présentes le long de la frontière avec l’Etat hébreu, et « ses troupes seraient la première ligne de défense (du Hezbollah, ndlr) si Israël lançait une opération terrestre dans le sud du Liban », résume le New York Times.
Un front devenu d’autant plus important depuis les sabotages et explosions de bipeurs et de talkies-walkies par des militants du Hezbollah mardi 17 et mercredi 18 septembre, Israël semble avoir fait du nord de son territoire sa priorité.
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