Le président français Emmanuel Macron a appelé son homologue iranien Massoud Pezeshkian à “soutenir une désescalade générale” au Moyen-Orient, lors d’une réunion mardi 24 septembre à l’ONU en marge de l’Assemblée générale, a indiqué l’Élysée dans un communiqué.
Cette rencontre intervient alors que la communauté internationale craint une conflagration au Moyen-Orient. Après Gaza et la Cisjordanie, un nouveau front s’est ouvert entre Israël et le Liban.
« Tout faire pour éviter une nouvelle escalade militaire »
Début août, les dirigeants français et iranien s’étaient déjà entretenus par téléphone. Emmanuel Macron avait déjà exhorté son homologue à « tout faire pour éviter une nouvelle escalade militaire » dans la région.
“Le président de la République a souligné la responsabilité de l’Iran de soutenir une désescalade générale et d’user de son influence dans ce sens auprès des acteurs déstabilisateurs qui reçoivent son soutien pour avancer vers un cessez-le-feu à Gaza et une cessation des hostilités”, a indiqué mardi le palais présidentiel français.
Emmanuel Macron et Massoud Pezeshkian ont également évoqué le programme nucléaire iranien. Il a “réitéré sa grande préoccupation quant à la trajectoire du programme nucléaire iranien” et “a appelé l’Iran à coopérer pleinement avec l’AIEA pour œuvrer à une solution diplomatique sur le sujet”, a indiqué l’Elysée.
L’Iran accumule mois après mois des réserves toujours plus importantes d’uranium enrichi à 60 %, soit près des 90 % nécessaires pour développer une bombe atomique. Depuis 2021, il a aussi considérablement réduit les inspections sur site. Les caméras de surveillance ont été débranchées et l’accréditation d’un groupe d’experts a été retirée.
Cette situation a conduit à l’adoption d’une résolution critique lors du dernier Conseil des gouverneurs, début juin, qui revêtait à ce stade une portée symbolique.
Article original publié sur BFMTV.com