Les politiciens remettent en question la chaîne pénale et administrative dans l’affaire du meurtre aux Philippines
Plusieurs dirigeants politiques, de droite comme de gauche, se sont interrogés « la chaîne pénale et administrative » dans l’affaire du meurtre de Philippine à Paris, jugeant que le suspect n’aurait pas dû être libéré avant d’avoir obtenu le laissez-passer permettant son expulsion vers le Maroc.
« Quand on a en détention quelqu’un, un individu qu’on peut considérer comme une menace pour la société française, on ne devrait pas avoir à le libérer avant d’avoir l’assurance qu’il pourra repartir. »a jugé le chef de file des socialistes, Olivier Faure sur BFM TV/RMC.
« Le laissez-passer consulaire que nous avons dû récupérer auprès des autorités marocaines aurait en fait dû être déjà récupéré avant même de le libérer ou de le placer en détention, alors que les délais sont en réalité limités dans le temps. »il a jugé.
Trois jours après la découverte du corps de l’étudiante enterrée dans le bois de Boulogne à Paris, un suspect de 22 ans, précédemment condamné pour viol et faisant l’objet d’une OQTF (mesures d’éloignement du territoire), a été arrêté mardi en Suisse.
« C’est le problème avec les OQTF, il faut que cela se fasse rapidement. »a souligné François Hollande, qui a interrogé sur Franceinfo la « chaîne pénale et administrative »Sur France Inter, le président LR du Sénat Gérard Larcher a mis en cause le fonctionnement de la chaîne pénale, estimant que « C’est une des urgences » à traiter.
« Toute la lumière doit être faite sur les conditions de sa libération. Pour la sécurité des Français, l’expulsion systématique des délinquants et criminels étrangers est impérative. »a jugé le député macroniste Charles Rodwell sur X.
Pour la députée du RN Edwige Diaz, « Une première mesure doit être prise immédiatement : un étranger sous OQTF doit passer de la case « prison » à la case « avion », sans passer par la case « libération »..