50% de femmes dans les instances de décision publique : c’est le nouvel objectif que s’est fixé le Ghana d’ici 2030. La représentativité au cœur de la loi pour l’équité des genres, promulguée la semaine dernière par le président. Au total, le texte comprend une trentaine de mesures, couvrant également le secteur privé, l’éducation et la santé. Le point de départ pour améliorer véritablement la place des femmes dans la société selon plusieurs organisations.
Avec notre correspondant à Accra, Victor Cariou
L’une des premières mesures de cette loi est la création d’un comité chargé de veiller à l’amélioration de la représentation des femmes dans toutes les sphères de la société. Geneviève Partington, directrice d’Amnesty International Ghanaconsidère ce soutien comme nécessaire pour assurer l’application de la loi : ” Malgré tous nos efforts, nous sommes sous-représentés dans les postes politiques et de direction. Je pense donc qu’il est très important d’avoir une sorte de règle. »
Toutefois, quelques points faibles du texte sont relevés. L’un d’eux, selon Minkah-Premo, est l’absence d’obligation pour les partis politiques de placer des femmes en tête de liste lors des élections législatives, un coup dur dans ce pays où les femmes ne représentent même pas 15% du nombre total de députés.
A lire aussiL’espoir de la parité en politique
Une loi imparfaite mais bienvenue
Lire la suite sur RFI