DDans ce hall de 700 mètres carrés, caché parmi les dizaines de bâtiments du DLR, le centre aérospatial allemand, nous quittons la Terre. Direction ? La Lune. Tout y est : 900 tonnes de régolithe, une poussière basaltique très fine qui recrée la surface lunaire, des roches volcaniques exhumées des quatre coins du monde, un cratère de trois mètres de profondeur, un projecteur simulant la lumière d’un soleil bas, telle qu’on l’observerait aux pôles lunaires, cibles des prochaines explorations, des tubes de lave pour se protéger des radiations spatiales… Un système de levage simulera même bientôt la gravité lunaire, qui est un sixième de celle que l’on connaît sur Terre.
« Nous sommes sur un morceau de Lune à Cologne », s’émerveille Matthias Maurer, astronaute allemand de l’Agence spatiale…