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Durée de la vidéo : 2 minutes
Le Premier ministre a déploré “les dérives d’une minorité dangereuse” à Sciences Po Paris, où le calme est revenu après une journée de tensions. Il a également dénoncé « une idéologie venue des Etats-Unis », où les campus s’enflamment sur le sujet. Mais le parallèle est-il correct ?
Le drapeau palestinien déployé devant Sciences Po Paris lors de son blocus n’est pas sans rappeler les campus américains. Les étudiants protestent contre les bombardements à Gaza qui tuent des milliers de civils. Ces groupes minoritaires exigent la fin de tout partenariat avec les universités israéliennes. Pour le Premier ministre, le mouvement français s’inspire clairement du mouvement américain.
Un contexte politique différent
Le politologue Benjamin Morel nuance : « Il ne faut pas négliger le caractère très endogène du mouvement français. Nous avons (…) des mouvements politiques dans les facultés qui depuis des années se sont ralliés à la cause palestinienne ». Autre différence majeure : la liberté d’expression. Aux Etats-Unis, ce droit fondamental inscrit dans la Constitution donne parfois lieu à des slogans plus violents qu’en France. Le contexte politique dans les deux pays est différent. Alors que Sciences Po Paris a levé son blocus, les universités américaines restent très mobilisées. Une centaine de personnes ont été arrêtées à Boston samedi 27 avril.
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Le Premier ministre a déploré “les dérives d’une minorité dangereuse” à Sciences Po Paris, où le calme est revenu après une journée de tensions. Il a également dénoncé « une idéologie venue des Etats-Unis », où les campus s’enflamment sur le sujet. Mais le parallèle est-il correct ?
Le drapeau palestinien déployé devant Sciences Po Paris lors de son blocus n’est pas sans rappeler les campus américains. Les étudiants protestent contre les bombardements à Gaza qui tuent des milliers de civils. Ces groupes minoritaires exigent la fin de tout partenariat avec les universités israéliennes. Pour le Premier ministre, le mouvement français s’inspire clairement du mouvement américain.
Un contexte politique différent
Le politologue Benjamin Morel nuance : « Il ne faut pas négliger le caractère très endogène du mouvement français. Nous avons (…) des mouvements politiques dans les facultés qui depuis des années se sont ralliés à la cause palestinienne ». Autre différence majeure : la liberté d’expression. Aux Etats-Unis, ce droit fondamental inscrit dans la Constitution donne parfois lieu à des slogans plus violents qu’en France. Le contexte politique dans les deux pays est différent. Alors que Sciences Po Paris a levé son blocus, les universités américaines restent très mobilisées. Une centaine de personnes ont été arrêtées à Boston samedi 27 avril.