Mis en examen pour “administration d’une substance” en vue de commettre “un viol ou une agression sexuelle”, le sénateur clame son innocence. Selon “Complément d’enquête”, les résultats de recherches effectuées sur l’ordinateur du sénateur le mois précédant sa soirée avec la députée pourraient mettre à mal sa défense.
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Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
« Drogues et viols », « Effets de l’ecstasy » ou même « Effets du GHB le lendemain » : voici trois des vingt perquisitions liées à la drogue relevées sur l’ordinateur du sénateur Joël Guerriau le 9 octobre 2023, soit cinq semaines avant la soirée au cours de laquelle la députée MoDem Sandrine Josso l’a accusé de l’avoir droguée à son domicile, le 14 novembre 2023. Depuis novembre dernier, l’élu est mis en examen pour “administration d’une substance” en vue de commettre “un viol ou une agression sexuelle”. Il a été placé sous contrôle judiciaire.
Selon les analyses de l’ordinateur de l’élu de Loire-Atlantique, que “Complément d’enquête” a pu consulter, des recherches inquiétantes ont été effectuées le mois précédant les faits qui lui sont reprochés. Selon nos informations, les termes recherchés sur Google étaient : « points de vente ghb » Ou “acheter ghb gbl”. Pages intitulées « Médicaments contre le viol : les bonnes réactions si vous êtes victime » Ou « Tout ce qu’il faut savoir sur le GHB : ses effets et ses dangers » ont également été consultés.
Ces révélations pourraient mettre à mal la défense du sénateur, qui a toujours clamé son innocence et s’est exprimé “une erreur de manipulation” pendant la soirée. Selon lui, il aurait donné par erreur au député un verre contenant de l’ecstasy. Une version réfutée par Sandrine Josso, qui a déposé plainte le lendemain matin dans un commissariat du VIIe arrondissement.et Quartier parisien. Contacté au sujet de cette recherche, Joël Guerriau n’a pas, pour l’instant, répondu à nos sollicitations. « Cela confirme toute la terreur que j’ai ressentie ce soir-là. Je réalise à quel point ma terreur était justifiée et à quoi j’ai échappé », réagit Sandrine Josso, que nous avons contactée.
Joël Guerriau, en retrait de ses activités parlementaires depuis sa mise en examen et suspendu par le parti Horizons, doit rencontrer mercredi 25 septembre Gérard Larcher pour discuter de son avenir. Interrogé par France Inter le même jour, le président du Sénat a déclaré : « personnellement, sa place n’est plus au Sénat » et le compter « rappeler la nécessité de démissionner de ses fonctions ». Cependant, il a précisé : « Seul le Conseil constitutionnel, suite à une décision de justice, peut démettre un parlementaire de son mandat ».
Mis en examen pour “administration d’une substance” en vue de commettre “un viol ou une agression sexuelle”, le sénateur clame son innocence. Selon “Complément d’enquête”, les résultats de recherches effectuées sur l’ordinateur du sénateur le mois précédant sa soirée avec la députée pourraient mettre à mal sa défense.
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« Drogues et viols », « Effets de l’ecstasy » ou même « Effets du GHB le lendemain » : voici trois des vingt perquisitions liées à la drogue relevées sur l’ordinateur du sénateur Joël Guerriau le 9 octobre 2023, soit cinq semaines avant la soirée au cours de laquelle la députée MoDem Sandrine Josso l’a accusé de l’avoir droguée à son domicile, le 14 novembre 2023. Depuis novembre dernier, l’élu est mis en examen pour “administration d’une substance” en vue de commettre “un viol ou une agression sexuelle”. Il a été placé sous contrôle judiciaire.
Selon les analyses de l’ordinateur de l’élu de Loire-Atlantique, que “Complément d’enquête” a pu consulter, des recherches inquiétantes ont été effectuées le mois précédant les faits qui lui sont reprochés. Selon nos informations, les termes recherchés sur Google étaient : « points de vente ghb » Ou “acheter ghb gbl”. Pages intitulées « Médicaments contre le viol : les bonnes réactions si vous êtes victime » Ou « Tout ce qu’il faut savoir sur le GHB : ses effets et ses dangers » ont également été consultés.
Ces révélations pourraient mettre à mal la défense du sénateur, qui a toujours clamé son innocence et s’est exprimé “une erreur de manipulation” pendant la soirée. Selon lui, il aurait donné par erreur au député un verre contenant de l’ecstasy. Une version réfutée par Sandrine Josso, qui a déposé plainte le lendemain matin dans un commissariat du VIIe arrondissement.et Quartier parisien. Contacté au sujet de cette recherche, Joël Guerriau n’a pas, pour l’instant, répondu à nos sollicitations. « Cela confirme toute la terreur que j’ai ressentie ce soir-là. Je réalise à quel point ma terreur était justifiée et à quoi j’ai échappé », réagit Sandrine Josso, que nous avons contactée.
Joël Guerriau, en retrait de ses activités parlementaires depuis sa mise en examen et suspendu par le parti Horizons, doit rencontrer mercredi 25 septembre Gérard Larcher pour discuter de son avenir. Interrogé par France Inter le même jour, le président du Sénat a déclaré : « personnellement, sa place n’est plus au Sénat » et le compter « rappeler la nécessité de démissionner de ses fonctions ». Cependant, il a précisé : « Seul le Conseil constitutionnel, suite à une décision de justice, peut démettre un parlementaire de son mandat ».