Partout au Liban, la solidarité s’organise pour soutenir ceux qui ont dû fuir les bombardements israéliens depuis le 23 septembre. Les régions les plus touchées sont le sud du pays et la région de Baalbek, à l’ouest. Selon le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, le nombre de déplacés approche le demi-million. Nos Observateurs, mobilisés, en témoignent.
Au premier jour des bombardements, le bilan s’élève à 558 morts, dont des femmes et des enfants, et plus de 1.800 blessés, selon les autorités libanaises.
Ces attaques meurtrières ont également forcé des centaines de milliers de personnes à fuir leurs foyers.
« Les fenêtres de ma maison ont explosé »
Le nombre de personnes déplacées a explosé : il était estimé à 110 000 avant les opérations israéliennes cette semaine, il a augmenté à 500 000selon le ministre libanais des Affaires étrangères.
La rédaction des Observateurs a pu contacter Rami Ghandour, un habitant de la région de Saïda, qui a fui son village dans le sud du pays.
Je suis originaire du village d’al-Ghazieh, non loin de Sidon. Mon village a été bombardé huit fois par l’armée israélienne. Finalement, ma famille et moi avons été obligés de quitter notre maison le 23 septembre. Les fenêtres de ma maison ont été brisées par la violence des explosions.
Mais la plupart de mes voisins ont été accueillis dans les mosquées, les écoles ou les églises.
Des initiatives d’entraide voient le jour partout au Liban
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