DCes dernières années, entre les problèmes judiciaires de Luc Besson – pour lesquels il a bénéficié d’un non-lieu confirmé par la Cour de cassation en 2023 – et les difficultés financières de son entreprise, EuropaCorp a connu une sérieuse baisse de performance. De fait, la machine à cash tousse, s’enraye, cale, et les films sortent des chaînes de production à un rythme beaucoup moins effréné.
Après l’échec de Homme-Chien en 2023 (une des pires partitions de Besson en France), voici la nouvelle production EuropaCorp, écrite et produite par Luc Besson, Week-end à Taipei.
Étonnamment, le nom de l’ancien poids lourd du cinéma français n’apparaît même plus sur la bande-annonce et l’affiche indique pudiquement « Par les créateurs de Pris et de Transporteur « Le marketing semble avoir rendu Luc Besson invisible, peut-être désormais synonyme de « poison du box-office ».
Basé sur des produits de comblement du nez
Et pourtant, c’est lui le grand patron de cette Week-end à Taipeioù l’on suit John Lawlor, un agent de la DEA aux Etats-Unis, connu pour ses méthodes très personnelles basées sur le face-palming. Dans son viseur, Kwang, un insaisissable mafieux originaire de Taiwan.
Alors qu’il part enquêter à Taipei pendant quarante-huit heures, il découvre que la compagne de Kwang n’est autre que Joey, une jeune femme, pilote de course automobile virtuose à ses heures perdues, dont il était follement amoureux quinze ans plus tôt. Elle lui annonce bientôt qu’il est le père de son enfant, tandis que Kwang envoie son armée récupérer sa femme (…) Lire la suite