C’Le Liban est le symbole de la faillite de l’État libanais. Au nord-ouest de Beyrouth, un austère immeuble de sept étages abrite le siège de la Banque centrale du Liban (BDL). Protégés par d’imposants blocs de béton surmontés de barbelés, les murs, souillés par le temps, sont mitraillés d’affiches à l’effigie de l’ancien gouverneur de l’institution, Riad Salamé, avec un message clair : « Recherché, mort ou vif. »
Accusé de détournement de fonds publics, cet ancien banquier d’affaires de 74 ans, en poste depuis plus de trente ans, a été arrêté le 3 septembre avant d’être placé en détention provisoire. Il est l’un des premiers responsables libanais derrière les barreaux en lien avec la crise financière sans précédent qui frappe le pays du Cèdre.
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