La Transat anglaise n’avait plus été courue depuis 2016. Après huit ans d’arrêt, une flotte d’une cinquantaine de bateaux s’est élancée dimanche 28 avril à Lorient pour la 15e édition de cette course mythique née en 1960 et désormais baptisée « La Transat ».
A 13h30, 33 Imoca – les monocoques du Vendée Globe – et 13 Class40 s’élanceront vers New York, sur un parcours particulièrement exigeant d’environ 3 500 milles marins (6 500 kilomètres), l’équivalent d’une Route du Rhum, mais dans le Nord. Atlantique.
« On s’attend à rencontrer des conditions rudes, à être dans le froid, à avoir des passages avant compliqués à gérer »explique la jeune Violette Dorange (Devenir) toujours à la recherche d’un partenaire titre pour financer l’intégralité de son projet Vendée Globe.
Pour ce marin de 23 ans, comme pour plusieurs autres skippers Imoca, l’enjeu est double sur cette première transatlantique en solitaire de l’année avant le tour du monde de novembre prochain. Tout d’abord, prenez le départ et cumulez un maximum de miles pour remporter l’un des 40 billets qualificatifs pour l’Everest des mers. « L’idée c’est avant tout d’arriver au bout de la traversée »reconnaît ainsi le navigateur Fabrice Amédéo (Nexans-Wewise).
Ensuite, apprivoisez votre monture tout en mesurant vos adversaires. La plupart des favoris du Vendée Globe sont là – Charlie Dalin (Macif), Jérémie Beyou (Charal), Yannick Bestaven (Maître Coq) – mais restera prudent. « Nous oscillerons entre l’envie de gagner et l’envie de préserver le bateau car nous savons qu’une casse importante peut être rédhibitoire à quelques mois d’un tour du monde »explique Yoann Richomme, vainqueur du Return to Base, la dernière course en solitaire en 2023.
« La transatlantique en solitaire la plus compliquée »
Lors de la dernière édition de la Transat il y a huit ans, un certain Armel Le Cléac’h s’était imposé entre Plymouth (Angleterre) et la Statue de la Liberté à New York avant de franchir la ligne en premier quelques mois plus tard aux Sables-d’Olonne en Vendée. Globe.
Selon Francis Le Goff, directeur de course, il s’agit « la transatlantique en solitaire la plus compliquée car fin avril-début mai, il peut y avoir une série de systèmes dépressionnaires sur l’Atlantique Nord générant des vents contraires ». « Les marins ne descendront pas chercher les alizés. La Transat ne va pas vers le soleil. Il peut y avoir du brouillard, de la pluie et du vent. »il décrit.
La Transat, première grande course au large en solitaire, a été créée par les Anglais en 1960. Elle est partie de Plymouth de 1960 à 2016 et a notamment été remportée par la légende française de la voile Eric Tabarly (1964, 1976), mais aussi par Alain Colas. (1972), Philippe Poupon (1988), Francis Joyon (2000) et Michel Desjoyeaux (2004).
La Transat anglaise n’avait plus été courue depuis 2016. Après huit ans d’arrêt, une flotte d’une cinquantaine de bateaux s’est élancée dimanche 28 avril à Lorient pour la 15e édition de cette course mythique née en 1960 et désormais baptisée « La Transat ».
A 13h30, 33 Imoca – les monocoques du Vendée Globe – et 13 Class40 s’élanceront vers New York, sur un parcours particulièrement exigeant d’environ 3 500 milles marins (6 500 kilomètres), l’équivalent d’une Route du Rhum, mais dans le Nord. Atlantique.
« On s’attend à rencontrer des conditions rudes, à être dans le froid, à avoir des passages avant compliqués à gérer »explique la jeune Violette Dorange (Devenir) toujours à la recherche d’un partenaire titre pour financer l’intégralité de son projet Vendée Globe.
Pour ce marin de 23 ans, comme pour plusieurs autres skippers Imoca, l’enjeu est double sur cette première transatlantique en solitaire de l’année avant le tour du monde de novembre prochain. Tout d’abord, prenez le départ et cumulez un maximum de miles pour remporter l’un des 40 billets qualificatifs pour l’Everest des mers. « L’idée c’est avant tout d’arriver au bout de la traversée »reconnaît ainsi le navigateur Fabrice Amédéo (Nexans-Wewise).
Ensuite, apprivoisez votre monture tout en mesurant vos adversaires. La plupart des favoris du Vendée Globe sont là – Charlie Dalin (Macif), Jérémie Beyou (Charal), Yannick Bestaven (Maître Coq) – mais restera prudent. « Nous oscillerons entre l’envie de gagner et l’envie de préserver le bateau car nous savons qu’une casse importante peut être rédhibitoire à quelques mois d’un tour du monde »explique Yoann Richomme, vainqueur du Return to Base, la dernière course en solitaire en 2023.
« La transatlantique en solitaire la plus compliquée »
Lors de la dernière édition de la Transat il y a huit ans, un certain Armel Le Cléac’h s’était imposé entre Plymouth (Angleterre) et la Statue de la Liberté à New York avant de franchir la ligne en premier quelques mois plus tard aux Sables-d’Olonne en Vendée. Globe.
Selon Francis Le Goff, directeur de course, il s’agit « la transatlantique en solitaire la plus compliquée car fin avril-début mai, il peut y avoir une série de systèmes dépressionnaires sur l’Atlantique Nord générant des vents contraires ». « Les marins ne descendront pas chercher les alizés. La Transat ne va pas vers le soleil. Il peut y avoir du brouillard, de la pluie et du vent. »il décrit.
La Transat, première grande course au large en solitaire, a été créée par les Anglais en 1960. Elle est partie de Plymouth de 1960 à 2016 et a notamment été remportée par la légende française de la voile Eric Tabarly (1964, 1976), mais aussi par Alain Colas. (1972), Philippe Poupon (1988), Francis Joyon (2000) et Michel Desjoyeaux (2004).