Plus d’un millier de personnes sont descendues dans les rues de Paris le 25 septembre pour dénoncer l’état de « délabrement » du secteur de la protection de l’enfance et exigent une « forte réaction ” du nouveau gouvernement.
Elle est en colère, mais reste étonnamment calme et posée. Psychologue dans un foyer d’accueil pour enfants en Moselle (est de la France), Marine est venue à Paris alerter sur l’échec criant d’un système à bout de souffle. Une justice saturée, des associations et des travailleurs sociaux à bout de souffle, les problèmes sont nombreux. L’urgence c’est d’avoir des places. On n’a pas de places. Un exemple concret c’est un enfant qui est resté plus d’un an à l’hôpital sans même avoir été scolarisé parce qu’il n’y avait pas de place dans un foyer. ” elle rapporte au micro de Laurence Théaultdu service français de RFI.
3 350 enfants en attente de placement
Comme ce petit garçon à l’hôpital, 3 350 enfants attendent encore une mesure de placement ou sont ballottés d’une famille d’accueil à une autre, avec des chemins semés d’embûches. Ce qui est terrible, c’est que ce sont des enfants qui ont des troubles de l’attachement et à qui on ajoute, en fait, une dimension d’abandon. Donc, c’est terrible, ils sont seuls, abandonnés. Ce sont des enfants qui sont laissés pour compte. ” dénonce-t-elle.
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