La vice-présidence de l’Assemblée, laissée vacante par la nouvelle ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, suscite les convoitises.
Les couteaux sont sortis, et les stratégies s’aiguisent. Après la nomination au gouvernement de plusieurs personnalités qui occupaient jusqu’ici des postes clés à l’Assemblée, la question de leur remplacement se pose déjà au Palais Bourbon.
La présidence de la commission des Affaires économiques a été laissée vacante par Antoine Armand (Renaissance), désormais ministre de l’Economie. Même chose pour la commission des Affaires sociales, abandonnée par Paul Christophe (Horizons), nommé ministre des Solidarités, et pour la commission des Affaires étrangères, désertée par Jean-Noël Barrot (MoDem), nouveau patron du Quai d’Orsay. Surtout, le poste de vice-présidente de l’Assemblée nationale, obtenu par la députée LR Annie Genevard en juillet dernier, est également inoccupé, suite à sa promotion au ministère de l’Agriculture.
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A l’approche des prochaines élections, les appétits sont déjà aiguisés. Notamment pour la vice-présidence, un poste très convoité. En juillet…