Difficile de faire mieux en termes de symbolique : la centrale nucléaire de Three Mile Island en Pennsylvanie, là même où s’est produit l’accident nucléaire le plus grave des Etats-Unis, va être relancée grâce à Microsoft.
Rendu public le 20 septembre, l’accord entre Constellation Energy, premier opérateur américain de centrales nucléaires, et le géant du numérique prévoit que Constellation investisse 1,6 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros) pour redémarrer dès 2028 un réacteur proche de celui dont le cœur a fondu en mars 1979. Microsoft s’est engagé à acheter l’intégralité de sa production électrique au cours des vingt prochaines années, soit 837 mégawatts – l’équivalent de la consommation de 800 000 foyers. Le montant du contrat est secret, mais on sait que cette énorme quantité d’énergie décarbonée servira à développer de nouveaux data centers dans la région de Chicago, en Virginie, en Pennsylvanie et dans l’Ohio.
En très peu de temps, les leaders de la tech convertis à l’intelligence artificielle sont devenus les plus ardents défenseurs de la relance de l’industrie nucléaire. Dès 2021, Elon Musk s’est prononcé contre la fermeture des centrales. Et en début d’année, Amazon Web Services, la branche du champion du commerce en ligne spécialisée dans les services informatique en nuage, Google a également acquis un centre de données en Pennsylvanie, directement connecté à une autre centrale exploitée par Constellation. De leur côté, Google et Open AI ont investi dans plusieurs start-up qui espèrent un jour maîtriser la fusion nucléaire.
Pour Bloomberg, l’accord signé entre
Difficile de faire mieux en termes de symbolique : la centrale nucléaire de Three Mile Island en Pennsylvanie, là même où s’est produit l’accident nucléaire le plus grave des Etats-Unis, va être relancée grâce à Microsoft.
Rendu public le 20 septembre, l’accord entre Constellation Energy, premier opérateur américain de centrales nucléaires, et le géant du numérique prévoit que Constellation investisse 1,6 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros) pour redémarrer dès 2028 un réacteur proche de celui dont le cœur a fondu en mars 1979. Microsoft s’est engagé à acheter l’intégralité de sa production électrique au cours des vingt prochaines années, soit 837 mégawatts – l’équivalent de la consommation de 800 000 foyers. Le montant du contrat est secret, mais on sait que cette énorme quantité d’énergie décarbonée servira à développer de nouveaux data centers dans la région de Chicago, en Virginie, en Pennsylvanie et dans l’Ohio.
En très peu de temps, les leaders de la tech convertis à l’intelligence artificielle sont devenus les plus ardents défenseurs de la relance de l’industrie nucléaire. Dès 2021, Elon Musk s’est prononcé contre la fermeture des centrales. Et en début d’année, Amazon Web Services, la branche du champion du commerce en ligne spécialisée dans les services informatique en nuage, Google a également acquis un centre de données en Pennsylvanie, directement connecté à une autre centrale exploitée par Constellation. De leur côté, Google et Open AI ont investi dans plusieurs start-up qui espèrent un jour maîtriser la fusion nucléaire.
Pour Bloomberg, l’accord signé entre