L’Agence française du médicament (ANSM) a condamné 11 laboratoires pharmaceutiques, dont le français Biogaran et le suisse Sandoz, à payer au total huit millions d’euros pour ne pas maintenir des stocks suffisants des molécules les plus vitales. Une sanction d’une ampleur inédite, dans un contexte de pénuries. Depuis septembre 2021, les industriels doivent disposer de deux mois de stock de leurs produits d’intérêt thérapeutique majeur (MITM). Explications de Nathalie Coutinet, économiste de la santé spécialisée dans l’industrie pharmaceutique et maître de conférences à l’université Paris 13.
L’Agence française du médicament (ANSM) a condamné 11 laboratoires pharmaceutiques, dont le français Biogaran et le suisse Sandoz, à payer au total huit millions d’euros pour ne pas maintenir des stocks suffisants des molécules les plus vitales. Une sanction d’une ampleur inédite, dans un contexte de pénuries. Depuis septembre 2021, les industriels doivent disposer de deux mois de stock de leurs produits d’intérêt thérapeutique majeur (MITM). Explications de Nathalie Coutinet, économiste de la santé spécialisée dans l’industrie pharmaceutique et maître de conférences à l’université Paris 13.