« Depuis près de trois ans, les États-Unis ont rallié le monde derrière le peuple ukrainien dans sa défense de sa liberté contre l’agression russe, et l’une des priorités de mon administration a été de fournir à l’Ukraine le soutien dont elle a besoin pour l’emporter. Mais il reste encore du travail à faire. C’est pourquoi j’annonce une augmentation de l’aide à la sécurité de l’Ukraine et une série de mesures supplémentaires pour aider l’Ukraine à gagner cette guerre. »
C’est avec ces mots, rapportés par Le New York Times, Joe Biden a annoncé au monde ses nouveaux engagements envers Kiev. Il s’agit d’une nouvelle aide militaire d’une valeur de 7,9 milliards de dollars.
Une partie de cette aide, soit une enveloppe de 5,5 milliards, « n’est pas nouveau, mais il risquait d’être suspendu à la fin de ce mois, le Congrès n’ayant pas autorisé le Pentagone à conserver le contrôle de ce budget, précisent les médias américains. En annonçant ce déblocage maintenant, Biden s’assure que ces milliards continueront d’affluer vers Kiev, même si Donald Trump remporte l’élection présidentielle de novembre.. Les 2,4 milliards de dollars restants seront débloqués par le ministère de la Défense dans le cadre d’un autre programme de livraison de munitions et de drones.
Bombes guidées et missiles anti-aériens
De plus, le quotidien new-yorkais ajoute : « Le président américain a également annoncé la fourniture à l’Ukraine de munitions JSOW (Joint Standoff Weapon) à longue portée, de bombes guidées, ainsi que d’une nouvelle batterie de missiles Patriot et de missiles anti-aériens. ».
« Les bombes JSOW, qui peuvent équiper les nouveaux chasseurs F-16 dont dispose l’Ukraine, sont dotées d’ailes rétractables qui leur permettent de frapper des cibles situées à plus de 110 kilomètres. Il existe plusieurs versions de JSOW, mais celles qui seront envoyées en Ukraine sont équipées de bombes à fragmentation », une source officielle a déclaré ABC News.
Ces annonces semblent en tout cas avoir satisfait le président ukrainien, qui a promptement remercié son homologue américain.
Je suis reconnaissant à @POTUS Joe Biden, le Congrès américain et ses deux partis, républicains et démocrates, ainsi que l’ensemble du peuple américain, pour l’annonce faite aujourd’hui d’une aide militaire américaine majeure à l’Ukraine, d’un montant total de 7,9 milliards de dollars, et de sanctions contre la Russie.
Au nom de la…
— Volodymyr Zelenskyy / Володимир Зеленський (@ZelenskyyUa) 26 septembre 2024
Il n’en demeure pas moins que, comme cela a été souligné plus tôt dans la journée, Le Gardien, « Zelensky, qui est en visite aujourd’hui à la Maison Blanche, espère obtenir le feu vert pour tirer des missiles américains à longue portée sur le territoire russe. » Mais à l’heure actuelle, les médias britanniques tempèrent, « On ne peut pas savoir s’il l’obtiendra ». Une mise en garde qui est également affichée par le Le New York Times, qui, pour le moment, ne voit pas non plus d’éléments suggérant cela.
La nouvelle doctrine nucléaire de la Russie
La question revient pourtant de plus en plus souvent, et ce n’est donc sûrement pas un hasard si, mercredi 25 septembre, Vladimir Poutine a annoncé que la doctrine nucléaire russe allait changer.
En fait, analysez le Courrier de la Sera, Désormais « une attaque contre la Russie (avec certaines armes spécifiques) menée par un pays qui ne possède pas de bombes atomiques mais avec les« soutien ou participation d’un autre État doté d’armes nucléaires » peut être considéré comme un « agression conjointe contre la Fédération de Russie »“. Et, par conséquent, provoquer une réponse atomique.
C’est ce qui inquiète logiquement les médias italiens, qui concluent leur raisonnement par ces mots : « Même si la Russie utilisait des armes nucléaires dites tactiques, On ne sait pas où cette escalade pourrait s’arrêter. Peut-être à la prédiction attribuée à Albert Einstein, à savoir que la prochaine guerre sera menée par les survivants avec des pierres.