Les bombardements israéliens au Liban ont provoqué le déplacement d’au moins 500 000 personnes, selon le ministre libanais des Affaires étrangères. Ceux qui fuient les villages proches de la frontière sud trouvent refuge dans les grandes villes, comme Beyrouth, mais aussi Saïda. Elle se trouve à une quarantaine de kilomètres de la capitale libanaise. Les écoles ont été fermées et certaines accueillent de nouvelles vagues de déplacés, arrivant souvent sans bagages ni nourriture et qui dépendent de l’aide des associations.
Avec nos envoyés spéciaux à Beyrouth, Aabla Jounaïdi Et Jad El Kouri
Sur un matelas au sol, un adolescent dort dans une cour. Un calme apparent. L’enfant est handicapé et a fui avec sa mère les bombardements israéliens sur son village avant de se retrouver dans ce lycée transformé en lieu d’accueil pour personnes déplacées.
“ Non seulement il a des difficultés à marcher, il a bien d’autres problèmes, troubles… Il serait mieux dans sa maison, mais nous avons été obligés de fuir les grèves alors que mon fils est malade. », explique la mère de l’adolescente.
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Un appel à l’État pour aider les Libanais déplacés
Quelques volontaires font irruption avec des sacs de courses à la main. Le soutien aux déplacés est venu de tous Libanexplique Cheikh Ehsen Qassem de la mosquée voisine.
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