58 millions. C’est la quantité de mètres cubes d’eau courante perdue chaque année en Grèce en raison du mauvais état des infrastructures. « Face à la menace de sécheresse plus présente que jamais dans le pays, les autorités tirent la sonnette d’alarme » note Ta Néa.
Dans de nombreuses régions, les températures élevées et le manque de précipitations ont provoqué de graves sécheresses et des problèmes d’approvisionnement en eau courante cet été. En Thessalie, les agriculteurs sont désespérés ; à Naxos (dans l’archipel des Cyclades), la culture de la pomme de terre traverse une crise liée au manque d’eau ; et les autorités de plusieurs îles touristiques ont rationné la distribution d’eau.
« Si la crise climatique, à l’origine du phénomène, est un ennemi qui dépasse les frontières de la Grèce, on ne peut pas en dire autant du saboteur de l’intérieur : les déchets. » alerte le quotidien.
Avec une telle quantité perdue, une ville de 600 000 habitants pourrait être approvisionnée en eau potable pendant un an.
Des températures records
Selon Elisavvet Feloni, professeur d’hydrologie à l’Université West Attica cité par le journal, « Les fuites dépassent 20 % de la quantité d’eau distribuée. Dans la capitale, les pertes atteignent 23% en raison d’un réseau vieux de plus de soixante ans.. Dans certaines villes comme Ioannina ou Nauplie, ce pourcentage atteint même 60 %.
« Outre les problèmes liés au réseau, des pertes sont constatées à l’intérieur des habitations. Des robinets et des chasses d’eau endommagés peuvent gaspiller plusieurs centaines de litres d’eau par jour. » assure Ta Néa. “Dans l’agriculture, les pertes atteignent 60%”, ajoute le quotidien.
La Grèce a connu des températures record cette année, avec l’hiver le plus chaud jamais enregistré par l’Observatoire national grec et des vagues de chaleur estivales sans précédent. La gestion de l’eau devient un enjeu vital pour ce pays en première ligne du réchauffement climatique.
58 millions. C’est la quantité de mètres cubes d’eau courante perdue chaque année en Grèce en raison du mauvais état des infrastructures. « Face à la menace de sécheresse plus présente que jamais dans le pays, les autorités tirent la sonnette d’alarme » note Ta Néa.
Dans de nombreuses régions, les températures élevées et le manque de précipitations ont provoqué de graves sécheresses et des problèmes d’approvisionnement en eau courante cet été. En Thessalie, les agriculteurs sont désespérés ; à Naxos (dans l’archipel des Cyclades), la culture de la pomme de terre traverse une crise liée au manque d’eau ; et les autorités de plusieurs îles touristiques ont rationné la distribution d’eau.
« Si la crise climatique, à l’origine du phénomène, est un ennemi qui dépasse les frontières de la Grèce, on ne peut pas en dire autant du saboteur de l’intérieur : les déchets. » alerte le quotidien.
Avec une telle quantité perdue, une ville de 600 000 habitants pourrait être approvisionnée en eau potable pendant un an.
Des températures records
Selon Elisavvet Feloni, professeur d’hydrologie à l’Université West Attica cité par le journal, « Les fuites dépassent 20 % de la quantité d’eau distribuée. Dans la capitale, les pertes atteignent 23% en raison d’un réseau vieux de plus de soixante ans.. Dans certaines villes comme Ioannina ou Nauplie, ce pourcentage atteint même 60 %.
« Outre les problèmes liés au réseau, des pertes sont constatées à l’intérieur des habitations. Des robinets et des chasses d’eau endommagés peuvent gaspiller plusieurs centaines de litres d’eau par jour. » assure Ta Néa. “Dans l’agriculture, les pertes atteignent 60%”, ajoute le quotidien.
La Grèce a connu des températures record cette année, avec l’hiver le plus chaud jamais enregistré par l’Observatoire national grec et des vagues de chaleur estivales sans précédent. La gestion de l’eau devient un enjeu vital pour ce pays en première ligne du réchauffement climatique.